Maelthra Magthere
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L'école des Dragonniers.
 
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 Mime Darva Adulruna

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MessageSujet: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeDim 28 Oct - 2:19

I - IDENTITÉ

• Prénom(s) & Nom : Mime Darva Adulruna.
• Surnom : Aucun.
• Âge : 16 ans.
• Race : Demi-Elfe.
• Classe : Première année.
• Élément : Lave (Feu & Terre).
• Maison Souhaitée : Elwing.
• Rang Souhaité : Créature farouche.


II - HISTOIRE

• Histoire Générale : Il était une fois, un petit garçon très gentil qui ne faisait de mal à personne.

Ce petit garçon était né dans une humble famille de bergers dans un petit village de montagne. Une naissance était un événement heureux au Village, car on avait toujours besoin de bras supplémentaires pour travailler et survivre dans le rude climat de la montagne. Lorsque le petit garçon ouvrit ses grands yeux noirs comme deux puits sans fond sur le monde, il fut accueilli par une foule de sourires. L’enfant cligna des yeux, comme s’il voulait s’assurer que tous ces sourires étaient bien pour lui. Puis un sourire hilare déforma son petit visage et il gloussa. Sa mère était une belle humaine aux longs cheveux bouclés, couleur ivoire, et aux yeux noirs. Son père était un humain aux cheveux bruns et aux yeux gris, les traits de son visage, solides et réguliers. Un tel couple ne pouvait avoir qu’un bel enfant. Mais une terrible malédiction avait frappé la famille de bergers…

«
Ses oreilles… Elles sont pointues ! »

Il ne fallut pas longtemps au chef de famille pour comprendre. Il attrapa la première chose qui lui passa sous la main, et qui était un vase, et il la lança contre le mur en poussant un hurlement sauvage. Le vase se brisa avec fracas. Toute la famille et les amis de la famille fuirent devant sa colère. Seule son épouse et l’enfant ne purent que rester et subir l’ire de l’homme. Le bébé se mit à pleurer bruyamment. L’homme attrapa la chevelure de sa femme et l’attira vers l’extérieur pour pouvoir crier sa rage sans être dérangé par l’enfant et pour humilier celle qui avait osé le tromper devant tout le village. Il la lâcha brutalement et elle s’étala de tout son long sur la terre battue de l’artère principale du village. Des enfants s’arrêtèrent de jouer et tout le voisinage se pressa aux fenêtres pour assister à ce spectacle barbare.

«
Je ne peux pas croire que tu aies pu me faire ça ! »

La femme se releva tant bien que mal, mais elle reçut aussitôt une gifle monumentale qui la projeta à terre avec un goût de sang dans la bouche.

«
Catin ! Je te maudis ! Je ne veux plus te voir ! Va vivre aux crochets d’un autre ! »

La femme rampa jusqu’à lui, suppliante.

«
Non, je t’en prie ! Notre enfant… Il a besoin de ses parents. »

L’homme éclata d’un rire cruel.

«
Ses parents ? Exact ! Prends cette chose braillarde avec toi et va retrouver ton chien d’Elfe ! »

La femme ne se le fit pas dire deux fois. Elle entra dans la maison, prit son fils et s’enfuit en courant. Le fait que la colère de son mari n’aille pas plus loin était déjà surprenant…
Elle arriva sur le rocher qui surplombait le village car elle savait que c’était là qu’elle le trouverait. Le son triste mais réconfortant d’une cithare l’accueillit au sommet du rocher et elle aperçut le dos du musicien, assis en tailleur à même la pierre, ses longs cheveux noirs ondulant dans le vent. Elle se souvint de tout ce qui l’avait séduite chez l’Elfe exilé et pourquoi elle n’avait pas su résister à la tentation.


«
Eleedial… »

La seule manifestation de la surprise de l’Elfe solitaire fut le dérapage de ses doigts sur les cordes de la cithare, produisant une fausse note qui glaça le sang de la femme, comme un mauvais présage. Eleedial ne faisait jamais de fausse note. L’Elfe se tourna et leva ses grands yeux verts vers la jeune femme.

«
Meredith ? »

Pour toute réponse, Meredith éclata en sanglot et tomba à genoux, serrant son enfant contre son sein. Eleedial comprit aussi vite que le mari de Meredith. Il se leva et s’approcha de la jeune femme avant de s’agenouiller à son tour devant elle. Il enlaça ses épaules d’un bras et entreprit de la consoler, caressant son visage et essuyant les larmes qui roulaient sur ses joues. Mais son ouïe fine perçut un bruit de pas. Eleedial lâcha Meredith et se leva, la main sur le pommeau de sa rapière. C’était un guerrier, il pouvait sentir le danger imminent. Mais toutes ses années d’entraînement, toute sa maîtrise de l’escrime ne purent le sauver face à la hargne d’un homme trompé et humilié. Le mari de Meredith lui sauta à la gorge et serra ses larges mains autour du cou gracile de l’Elfe. Il ne fit même pas attention à la lame affûtée qui glissa entre ses côtes comme dans du beurre. Il continua de serrer jusqu’à sa mort. Meredith poussa un hurlement de terreur en entendant des os craquer. Finalement, l’homme tomba lourdement sur l’Elfe mort, enfonçant un peu plus la rapière dans son corps.

… Malgré cette malédiction et la mort tragique de son père, l’enfant, nommé Mime, put grandir sereinement, sevré d’amour par sa mère. Chaque jour qu’il voyait s’écouler le rendait toujours plus beau, à l’image de sa mère. Mime, fils de berger, fut accepté par le village par la compassion de ses habitants. Il sut se faire aimer par sa beauté et sa gentillesse. C’est ainsi qu’il gardait un beau jour les troupeaux de sa mère dans les prés escarpés des montagnes…

De fait, le petit Mime grandissait dans la tristesse de sa mère et par trop de mutisme, il était devenu quasiment muet. Il était d’une santé extrêmement fragile et ne pouvait qu’aider avec grande difficulté sa mère dans ses tâches journalières. De fait, le village n’avait pas réussi à digérer la mort du meilleur berger et considérait froidement Mime et sa mère. Aucun enfant ne désirait jouer avec le fils de la traîtresse. Ils étaient tout juste tolérés. Et de fait, la beauté de Mime n’avait rien à voir avec celle de sa mère. Il n’avait hérité d’elle que ses yeux noirs, profonds. Tous ses traits criaient sa parenté avec l’Elfe exilé qui s’était installé dans le village, des années plus tôt. Sa beauté était à la fois plus sublime et plus fragile que celle de sa mère.
Mime marchait doucement au milieu des moutons qui broutaient sur le flanc de la montagne. La pente était forte, mais Mime avait l’habitude de marcher sur des terrains escarpés. Il dépassa les moutons pour monter sur une crête et observer l’autre flanc de la montagne. Mime aimait la montagne. Ses yeux se perdirent dans le paysage grandiose qui s’offrait à lui. Le vent secoua ses cheveux bruns qui tombaient sur ses épaules. Mime toussa et resserra son châle qui glissait sur ses épaules. Ses vêtements de berger, en étoffes et cuirs grossiers, trop larges pour lui, semblaient insulter la délicatesse de son visage, agresser sa peau soyeuse couleur olive. C’est alors qu’il vit les deux cavaliers sur la route étroite, plus bas. L’apercevant, ils s’arrêtèrent et l’un d’eux l’interpella :


«
Oh là ! Berger ! Le village est-il encore loin ? »

Pris de panique, Mime indiqua du doigt la fumée qui sortait des cheminées, au loin, puis il s’enfuit de l’autre côté de la montagne pour rejoindre ses moutons.
À la tombée de la nuit, tandis que Mime rentrait son troupeau, le jeune Demi-Elfe remarqua qu’il y avait de l’agitation en passant devant l’auberge. Lorsqu’il eut fini son travail de la journée, il ne rentra pas tout de suite dans sa maison. Il retourna devant l’auberge et s’approcha des fenêtres lumineuses pour regarder ce qui se passait à l’intérieur. Les étrangers avaient été accueillis comme des rois. Il y avait une jeune fille aux cheveux blonds, à la peau brune et aux oreilles pointues (un peu comme lui) comme il n’en avait jamais vu. Elle était accompagnée d’un homme aux cheveux noirs et bouclés. Ce dernier avait nonchalamment posé ses pieds sur la table et fumait la pipe. Mais la tenancière qui leur apportait à boire aperçut Mime à la fenêtre et se dirigea vers lui d’un pas décidé. Le garçon avait déjà à moitié fui lorsqu’elle ouvrit la fenêtre pour crier « Ouste ! ». Mais son cri fut suivi d’une voix plus grave et plus forte :


«
Attends ! »

Mime s’arrêta tout net. Il tourna doucement la tête pour voir qui avait parlé et si c’était bien à lui qu’on s’adressait. Il vit l’étranger qui avait poussé sans ménagement la tenancière afin de prendre sa place à la fenêtre.

«
Approche, petit. »

Mime hésita un moment. Puis, comme l’étranger lui adressa un sourire qu’il jugea « intrigant », il s’approcha timidement de la fenêtre. L’étranger le dévisageait tout en frottant pensivement son menton mal rasé.

«
Tu ressembles beaucoup à… Dis-moi, petit, ton père se nommerait-il Eleedial, par hasard ? »

Mime, qui ignorait tout de son père, inclina la tête de côté et lança un regard curieux et interrogateur à l’étranger. Ce fut la tenancière de l’auberge qui répondit à sa place.

«
Oui, c’est bien le rejeton de ce voleur. Vous le connaissiez ? »

L’homme se tourna vers la bonne femme en fronçant les sourcils.

«
Oui. Est-ce qu’il…
-
Il est mort.
-
Mort ? Comment ça, mort ? »

L’homme avait l’air en colère. Mime fronça les sourcils à son tour, il ne comprenait pas pourquoi. Il ne comprenait pas de quoi ils parlaient. L’homme sembla le remarquer et referma la fenêtre. Mime s’approcha et regarda : à l’intérieur, le voyageur et la tenancière discutaient vivement, mais il ne pouvait rien entendre. Lorsqu’ils eurent terminé, l’homme avait l’air de fort méchante humeur. Cependant, il revint vers la fenêtre et l’ouvrit. Quand il posa ses yeux sur le garçon, il souriait. Mime lui retourna timidement son sourire. Avec un signe de la tête, l’homme dit :

«
Entre. »

C’était un ordre, même si la voix qui le prononçait était douce. Mime obéit sous le regard désapprobateur de la tenancière. Lorsqu’il fut entré dans la chaleur de l’auberge, il se posta devant la table des voyageurs.

«
Assieds-toi. » Fit l’homme en indiquant une chaise.

Docile, Mime se hissa sur la chaise et attendit patiemment la suite en regardant tour à tour les deux étrangers. À chaque fois, ses yeux s’attardaient sur la jeune fille à la peau brune en s’écarquillant. Son attention revint toute entière à l’homme lorsqu’il commença à parler.


«
Ton père, Eleedial, était un ami à moi. On m’a dit que tu ne l’as pas connu. C’était un grand Elfe… »

La jeune fille à la peau brune tiqua et Mime ouvrit de grands yeux. C’était compréhensible quand on savait qu’il n’avait jamais entendu parler des Elfes.

«
Qu’y a-t-il ? » Demanda l’homme, surpris.

Embarrassé, Mime se tortilla sur sa chaise. S’il voulait en savoir plus sur les Elfes, il devait parler. Savait-il encore comment faire ? Il s’éclaircit la gorge à plusieurs reprises avant de lancer un tout petit :


«
… Elfe ?… »

Le voyageur en resta bouche bée.

«
Tu… ne sais pas ce que sont les Elfes ? »

Mime hocha la tête en souriant, heureux de voir qu’il avait réussi à se faire comprendre. L’homme lança des regards gênés et furieux autour de lui.

«
Les Elfes sont des êtres beaux et délicats qui aiment les arts et la nature. Ils vivent très longtemps et ont des oreilles pointues. »

Pris d’affolement, Mime porta ses mains à ses propres oreilles, comprenant subitement et instinctivement pourquoi les villageois ne l’aimaient pas. Il était différent. L’homme reprit la parole de sa voix rassurante.

«
Si je te raconte une belle histoire, me conduiras-tu à ta mère ? »

Mime acquiesça. L’homme se rejeta en arrière, prenant ses aises. Il aspira une bouffée de tabac de sa pipe et l’expulsa en forme de cercles de sa bouche sous le regard de Mime, béat d’admiration.

Et l’homme conta l’histoire d’Eleedial Adulruna, l’Elfe. Il raconta comment il avait grandi parmi les siens, dans une cité forestière, comment il apprit l’art du combat et de la stratégie, comment il partit en quête d’un but, comment, par son héroïsme, son habileté et sa sagesse, il devint le général d’un royaume et l’ami d’un prince. Il raconta également comment le royaume chuta et comment le prince et le général, seuls survivants, durent s’exiler et enfin comment le général Eleedial Adulruna devint l’Elfe exilé du Village.


… Après avoir appris le glorieux passé de son père, Mime, fils de général, avait trouvé un but, un sens à sa vie : il voulait être comme son père, un homme fort et courageux, il voulait vivre de palpitantes aventures et inscrire son nom dans le grand livre de l’Histoire, lui qu’on avait cru simple fils de berger. Au bout de quelques années, Mime avait l’âge de devenir un homme. Sa mère lui parla et lui dit qu’il devait partir, vivre sa vie, devenir un héros. Il était un homme, il n’avait plus besoin d’elle, même si cela lui déchirait le cœur…
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeDim 28 Oct - 2:22

Encore et toujours malade, Mime était cloué au lit et toussait comme un damné. Et cela tapait sur les nerfs de Meredith. Elle en avait assez, bon Dieu ! Elle devait travailler pour deux. Ce sale gosse l’aidait à peine. Elle était épuisée, constamment épuisée. Elle n’en pouvait plus, cela devait cesser.
Mime fut pris d’une nouvelle quinte de toux. Encore ! C’était extrêmement irritant ! Il toussait, encore et encore ! Comme s’il le faisait exprès pour agacer sa pauvre mère. Meredith entra dans la chambre du garçon et s’adressa à lui d’une voix sèche :


«
Ça suffit ! J’en ai assez de te voir traîner dans ce lit ! À ton âge, tous les autres garçons s’en vont trouver du travail, une femme et fonder une famille. Je ne peux pas travailler pour nourrir deux adultes. Si tu veux rester ici, tu as donc intérêt à montrer un peu plus de cœur à l’ouvrage. »

Mime s’était redressé, sa couverture avait glissé sur son corps tremblant de fièvre. Il regardait sa mère, surpris et choqué, de ses grands et profonds yeux noirs, empli d’innocence et bien vite de larmes. Meredith regretta immédiatement de s’être montrée si sévère. Mais c’était trop tard… Au moins pouvait-elle espérer que son sermon serait efficace et qu’il deviendrait un peu plus courageux.
Elle s’en retourna à ses tâches ménagères.
Le lendemain lorsqu’elle apporta un bon petit-déjeuner dans la chambre de Mime pour se faire pardonner, le lit du jeune adolescent était vide.

Mime avait ouvert les yeux. Ce que lui avait dit sa mère l’avait secoué, mais elle avait raison : elle travaillait trop. Et Mime ne l’aidait pas assez. Il devait vivre par lui-même, trouver du travail. Il devait quitter ce village dans lequel on ne l’aimait pas. Il s’était décidé. Et la nuit venue, il avait préparé maladroitement ses affaires, prenant tout ce qui lui paraissait utile, un peu au hasard. Il ne pouvait réfléchir clairement. Ses yeux étaient embués de larmes et il avait l’impression que sa tête était prête à exploser. Mais sa décision lui était apparue aussi limpide que les ruisseaux qui courraient dans les montagnes. Seulement, une partie de lui-même, grande et solide, refusait de quitter la petite chaumière, de quitter sa mère. Mais il devait le faire. Il le fit.
Il quitta le village dans la nuit pour n’être vu de personne et pour être déjà loin lorsque tous se réveilleraient. Emmitouflé dans des vêtements chauds, le pas rendu vacillant par la fièvre, Mime traversa le village endormi et s’engagea sur le chemin qui descendait la montagne en dessinant de grands sillons blancs sur ses flancs. La nuit, Mime y voyait mieux que n’importe quel autre villageois, la lumière de la lune lui suffisait, il n’avait pas besoin de lampe. Dès qu’il sortit du village, le froid s’infiltra insidieusement à travers ses vêtements. Imperturbable, Mime poursuivit son chemin sans regarder en arrière, sans se soucier de son état de santé. Il réussit à avancer longtemps et rapidement, car il était jeune et plein de bonne volonté, il pouvait faire fi de ses forces qui l’abandonnaient, garder toujours le même rythme. Jusqu’à ce qu’il n’ait plus la moindre énergie, jusqu’à ce qu’il tombe lourdement par terre et s’endorme subitement.

Lorsque Mime rouvrit les yeux, il faisait jour. Combien de temps s’était écoulé ? Est-ce qu’on avait découvert sa disparition au village ? Est-ce qu’on était en train de le chercher. Mime se releva et épousseta la terre qui s’était collée à ses vêtements. Il s’aperçut qu’il tremblait comme une feuille et sa fièvre n’était pas partie. Il leva les yeux vers le ciel pour essayer de repérer l’heure approximative grâce à la position du soleil. Ce devait être le milieu de la matinée. Le regard de Mime se porta sur le chemin qu’il empruntait. Il était vraiment long. Trop long. Jamais Mime ne pourrait en voir le bout vivant. Une vague de découragement l’envahit. Le jour révélait l’ampleur de ce qu’il avait entrepris et il se trouva stupide. Quelle idée saugrenue que de quitter le village pour une réprimande de la part de sa mère fatiguée. Mime ne comprenait plus pourquoi il était parti, pourquoi il avait avalé les kilomètres pendant toute la nuit. Il avait fait une énorme bêtise. Il se retrouvait tout seul, loin de chez lui. Perdu au milieu de cette montagne qu’il avait tant aimée et qu’il trouvait à présent trop vaste et trop menaçante.
Mime se laissa tomber à terre et se mit à sangloter piteusement, comme un petit enfant qui a perdu de vue sa mère et qui est persuadé qu’il ne la reverra jamais alors qu’elle vient seulement de tourner au coin de la rue. La mère arrivait toujours à temps pour consoler l’enfant. Oui, Mime était stupide de pleurer sur son sort. À l’heure qu’il était, sa mère était en train de le chercher. Il avait juste à rebrousser chemin et il finirait bien par retrouver sa mère. Ils retourneraient ensemble au Village, tout irait bien. Oui. Et au Village, tout redeviendrait normal. Il amènerait chaque jour les moutons dans la montagne, loin pour voir plus loin que tous les bergers avant lui, espérant voir s’il y avait un monde au-delà des montagnes. Puis il rentrerait chez lui. Dans la rue, les enfants le railleraient, les adultes chuchoteraient. Sa mère l’accueillerait tristement. Il tomberait malade et serait cloué au lit pendant que sa mère se tuerait à la tâche pour eux.
Hors de question.
Mime sentit une nouvelle détermination naître en lui. Il se releva, essuya ses joues et reprit sa marche rythmée sur la pente descendante du chemin.

Le jeune Demi-Elfe marcha pendant trois jours. Il se restaurait peu, se reposait peu, préférant économiser ses vivres et son temps. Malgré sa faible constitution, il réussit à garder une célérité digne d’un rôdeur. Il n’en était pas peu fier. Au fur et à mesure qu’il descendait vers une lointaine vallée, les arbres se faisaient plus nombreux, les ruisseaux plus larges, la faune plus nombreuse. Au bout de ses trois jours, il atteint l’orée d’une forêt. Heureux comme une poule qui vient de trouver un couteau, Mime contempla l’étendue boisée qui semblait grouiller de vie. Il décida de prendre un peu de repose et de manger un peu plus à sa faim. Il chercha une pierre plate. Lorsqu’il en eut trouvé une, il posa son sac à terre et s’assit sur la pierre. Il ouvrit son sac pour en sortir un bout de pain et un peu de charcuterie. Il coupa un morceau de saucisson avec son couteau et l’enfourna dans sa bouche. À ce moment, une silhouette encapuchonnée se matérialisa devant lui, venue de nulle part, telle un fantôme. Mime faillit s’étrangler avec son bout de saucisson. La silhouette fit un pas et Mime, terrifié, eut un mouvement de recul qui le fit tomber à la renverse. La silhouette tendit précipitamment la main vers lui et s’avança plus rapidement. Se méprenant sur les intentions de l’homme à la capuche, Mime recula en rampant, se leva maladroitement, attrapa son sac et commença à fuir vers la forêt.


«
A… Attends ! Je ne voulais pas te faire peur ! » Fit la voix éraillée du mystérieux personnage.

Mime s’arrêta et se tourna prudemment vers lui, visiblement aux abois.


«
Je suis venu te parler. » Ajouta l’homme d’un ton plus calme.

Il s’assit tranquillement sur la pierre plate et tapota de sa main gantée à côté de lui.


«
Viens t’asseoir. »

Mais Mime ne bougea pas d’un pouce. Il fixait l’homme dont il ne pouvait voir le visage comme s’il essayait de transpercer le capuchon avec ses yeux. L’homme soupira.

«
Je vois. »

Il abaissa son capuchon, révélant une tête à la chevelure châtain clair. Son visage tanné était couvert de petites rides. Il paraissait à la fois vieux et robuste. Mime se détendit un peu, mais ne fit toujours pas le moindre pas.

«
À ta guise. Cela fait un moment que je te regarde, p’tit gars. Tu n’as l’air de rien, tu tousses, tu trébuches, tu chancelles… Mais tu avances. Et à quelle allure ! Chapeau bas, mon garçon, laisse-moi te féliciter. Tu ferais un excellent rôdeur. »

Ainsi donc, le vieux monsieur était un rôdeur. Intrigué, Mime fit enfin quelques pas, ce qui fit naître un sourire sur le visage taillé à la serpe de l’homme.

«
Je ne sais pas où tu cours comme ça, ni pourquoi. Mais je dois te dire une chose : ne va pas dans cette forêt, elle est trop dangereuse pour toi. Des créatures que tu n’imaginerais même pas dans tes pires cauchemars la hantent. »

Mime se tourna vers le chemin qui s’enfonçait dans la verte forêt. Il entendit des oiseaux chanter, il vit un buisson remuer et un écureuil grimper sur un tronc d’arbre à la vitesse de l’éclair. Il tourna un regard sceptique vers le rôdeur. Celui-ci se releva.

«
Tu ferais bien de me croire, petit. Je sillonne le pays depuis bien avant ta naissance. »

Mime n’avait jamais particulièrement aimé remettre en cause l’autorité et la sagesse des vieux hommes. Il était trop prudent pour s’amuser à jouer les jeunes têtes brûlées. Il hocha la tête pour lui signifier qu’il avait bien compris. Il contournerait la forêt. Le chemin serait plus long, mais pour lui cela ne faisait aucune différence : il était parti de chez lui sans avoir aucune idée du chemin qu’il allait parcourir.
Le jeune garçon s’inclina devant le rôdeur pour le remercier et il partit en suivant l’orée de la forêt et en quittant la route. Le rôdeur continua de le surveiller quelque temps, mais il savait que le garçon lui obéirait. C’était un peu triste de le voir si peu impétueux, mais une telle sagesse était louable.

Mime se rendit compte avec mauvaise humeur qu’il avait oublié à quel point voyager hors-piste ralentissait l’allure. En plus de faire un détour, il parcourait un terrain accidenté et avait considérablement réduit sa vitesse. Pour autant, l’idée de s’engoncer dans la forêt, aussi séduisante soit elle, ne lui effleura pas l’esprit. Il marcha pendant de longues heures et la nuit tomba. La nuit, à proximité de la forêt, était bruyante. De nombreuses créatures nocturnes sortaient de leur trou pour faire tout ce que les autres animaux faisaient le jour. Malgré cela, Mime avait la désagréable impression qu’il faisait un bruit infernal à chaque pas. Toutes ces bestioles autour de lui qui étaient en train de l’épier… Cela le rendait nerveux. Il n’avait pas du tout l’habitude. Peut-être devait-il s’arrêter et se reposer… Mais il ne le pouvait pas. Son cœur le pressait d’avancer et vite. De toute façon, il ne pourrait s’endormir. Il continua. Il entendit le bruit d’un cours d’eau, ne sachant si cela devait le rassurer ou l’inquiéter plus encore. Plus il avançait, plus le bruit de l’eau qui rebondissait sur les rochers se faisait audible. Bientôt, il fut tout près de la rivière. Il arriva sur un rocher qui surplombait la berge. Il contempla la rivière qui lui barrait la route en sautant joyeusement d’un caillou à l’autre. Le jeune garçon soupira : il allait devoir traverser l’eau sans aucun doute glacée. Mais à peine eut-il fini de penser cela que son regard s’arrêta sur deux grands yeux jaunes qui le fixaient. Ces yeux appartenaient à une sorte de loup, mais un loup énorme avec de grosses pattes griffues et une gueule immense pleine de dents longues et acérées. La grosse créature au pelage sombre grogna et se ramassa sur lui-même : il allait bondir. En poussant un cri d’horreur, Mime prit ses jambes à son cou. Il courut à toute vitesse en entendant le souffle haletant de la bête derrière lui qui se rapprochait, ainsi que le choc de ses pattes sur le sol. L’évidence frappa Mime de plein fouet : il ne pouvait pas semer cette chose qui allait le dévorer tout cru… Un obstacle monumental lui barra la route. Une grande masse sombre étendue devant lui. Il ne pouvait pas le franchir. Il était fini. Mime tomba à genou et se recroquevilla sur lui-même en sanglotant. Mais avant que le « loup » ne parvienne à sa proie, la grande masse noire ouvrit des yeux blancs, leva son énorme tête et, en poussant un grand rugissement, elle attrapa le loup dans sa gueule pour le faire valser dans les airs. Il retomba plus loin dans un craquement sinistre. La tête gigantesque se tourna vers Mime. Le petit Demi-Elfe ne cessait de trembler et de sangloter, persuadé qu’il allait bientôt connaître le même sort. Mais la créature laissa retomber sa tête lourdement sur le sol, tout en continuant de fixer d’un œil le minuscule humanoïde. Alors Mime arrêta de pleurer et se redressa doucement. C’était fini ? Il pouvait partir ?
Il regarda autour de lui. Dans sa fuite, il n’avait pas vu où il allait. Il était au cœur de la forêt, qui ne lui paraissait plus accueillante, ni bucolique. Elle était noire et sinistre, emplie de monstres sauvages qui poussaient des hurlements terribles. Il était perdu, incapable de dire d’où il venait ni où il devait aller. Puis il posa son regard sur la grande masse sombre qui lui avait obstrué le passage : c’était un grand corps écailleux, noir, pourvu d’ailes. Mime comprit qu’il se trouvait face à un dragon, comme on en décrivait dans les légendes. Pourquoi cet être de légende avait tué le loup ? Pour le sauver ? Il ne pouvait pas y croire. Mime soutint le regard du dragon pour chercher dans ses yeux des réponses à ses questions. Il eut l’impression que le dragon lui disait : « Que vas-tu faire maintenant ? Es-tu digne de ma confiance ? ».

Et c’était précisément ce que Karura pensait. Elle était à l’agonie, elle était plongée dans le désespoir. Une meute entière de worgs l’avait attaqué alors qu’elle s’était endormie devant son nid. Elle avait défendu sa progéniture comme elle le pouvait. Un seul œuf était encore intact. Un seul. Et elle allait mourir sans pouvoir faire quoique ce soit pour défendre ce dernier œuf. En voyant le Demi-Elfe et le worg courir vers elle, elle avait immédiatement su que le worg serait plus dangereux pour l’œuf et l’enfant dragon qu’il contenait et elle l’avait attaqué. Et elle s’était ensuite rendu compte que le petit humanoïde ne l’attaquerait pas. Il n’en avait ni la force, ni le courage, ni la volonté. Quel genre de petit être était-ce là ? Il faisait partie de ces petites choses qui avaient des sentiments, des pensées et des réflexions comme les dragons. Karura se demandait s’il était de ceux qui éprouvaient de la compassion ou de ceux qui éprouvaient du plaisir à blesser.
Karura regarda les yeux noirs du garçon. Ils étaient un livre ouvert dans lequel Karura perçut une innocence désarmante. C’était un espoir qu’elle n’attendait plus. Il fallait que le garçon prenne l’œuf et le protège. Mais comment lui parler ? Karura avait des pouvoirs télépathiques… Elle pourrait peut-être lui faire passer un message sous forme d’émotions et d’impressions.
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeDim 28 Oct - 2:23

Une grande douleur envahit Mime qui plia sous le choc. Mais cette sensation fut suivie par toute une série d’autres : l’urgence, l’amour maternel, la grotte derrière le dragon, la protection, le voyage. C’est tout ce que comprit Mime et c’était bien plus que ce que Karura attendait de lui.
Sans hésiter, l’adolescent se dirigea vers la grotte. Il découvrit un immense nid empli de coquilles d’œufs brisés. Il y en avait un en seul morceau, intact. Il était noir, tacheté de blanc. Il le prit dans ses bras et sortit de la grotte. L’œuf était chaud et semblait palpiter contre son cœur.
Mime retourna près du dragon. Celui-ci poussa une sorte de soupir en le voyant et ferma ses yeux blancs. Et il ne bougea plus du tout. Mime étouffa un sanglot, mais ne put pas empêcher ses larmes de couler sur ses joues. Il veilla pendant de longues minutes le dragon mort en pleurant. Puis il se décida à partir. Mais dans quelle direction ? Il en prit une au hasard et se mit en quête de la piste. Les abords de la forêt étant apparemment aussi dangereux que la forêt elle-même, autant la dépasser au plus vite en la traversant.

Le jeune Demi-Elfe, serrant fort l’œuf contre lui, retrouva la piste et marcha sans s’arrêter jusqu’à la sortie de la forêt. Par un heureux miracle, il ne fit pas vraiment d’autres mauvaises rencontres. Tout en marchant, il continuait à pleurer silencieusement. Il était si fatigué, si seul, il avait si faim, si peur, si froid… Et puis il pensait au dragon qui était mort sous ses yeux. Ce n’était pas juste. Le petit dragon qui se formait dans l’œuf ne connaîtrait jamais sa mère. Lui, il en avait une, encore bien vivante, qu’il avait quitté sans plus d’état d’âme. Il remettait une fois de plus en cause sa décision, mais il n’envisagea pas de rebrousser chemin. Il était trop tard : il était tout seul, maintenant, c’était tout.
Cette idée apporta un nouvel afflux de larmes à ses yeux.

Quand il déboucha de la forêt, il découvrit un très très grand château…


… Notre jeune et valeureux héros découvrait de nouveaux horizons. Il savait que de grandes aventures l’attendaient derrière les portes du château. Cela lui donna du cœur au ventre et il s’avança fièrement vers lui.

De fait, Mime chancelait. De fait, Mime était épuisé. De fait Mime en avait assez, il voulait que tout cela cesse, il voulait s’endormir pour très longtemps, comme le grand dragon noir dans la forêt…


• Famille : Le père de Mime s’appelait Eleedial. C’était un Elfe valeureux d’après les dires d’un étranger, le général de l’armée d’un royaume lointain qui n’existe plus aujourd’hui car envahi par un mystérieux ennemi. Il se serait exilé dans le village où et né Mime. C’est en tout cas ici qu’il a rencontré la mère de Mime : Meredith.
Meredith était mariée. Quand son mari a appris qu’elle l’avait trompé, il a tué Eleedial et est lui-même mort au cours du combat.
Le seul membre de la famille de Mime encore en vie est donc sa mère, Meredith qui vit encore dans ce village de montagne du royaume de Veldri. C’est une femme très sensible et au caractère faible dont Mime a hérité en très grande partie. Elle n’arrive pas à voir plus loin que sa vie de bergère. Elle est née au Village, elle a vécu au Village, elle mourra au Village.



III - CARACTÈRE

• Caractère Général : Mime est un adolescent. Seulement, il a véritablement le cœur et le comportement d’un enfant, un enfant de nature généreuse, aimable et serviable. Il apporte naturellement son aide à quiconque pourrait en avoir besoin (voire même à ceux qui n’en ont pas besoin). Seulement, il le fera uniquement s’il se sent en confiance. Il est en effet d’une timidité maladive, symptomatique. Il sait parler, mais est quasiment incapable d’ouvrir la bouche devant qui que ce soit. Il ne parle que lorsque cela est nécessaire et en général, à voix très basse, en mangeant la moitié de ses phrases. Il a peur des autres. Qu’on l’effraie un peu, qu’on le brusque un peu ou qu’on dise tout simplement quelque chose qu’il ne veut pas entendre et il peut s’enfuir sans crier gare. Juste comme ça, en courant.
Mime est un grand innocent, un grand naïf. Il est beaucoup trop facile de le faire tourner en bourrique, de lui tendre un piège ou de le blesser profondément. Il est incapable de prendre un peu de recul par rapport aux critiques et aux moqueries que l’on peut lui faire. Il donne plus souvent raison aux autres qu’à lui-même. D’ailleurs, il a une vilaine tendance à croire tout ce qu’on lui dit. Quand on profite de lui, il ne s’en rend pas compte. Il a du mal à appréhender les notions de mensonge, malveillance ou tromperie. Il est d’ailleurs d’une honnêteté sans faille. Il est absolument incapable de mentir. Ou même de cacher quelque chose…
La dernière caractéristique majeure du caractère de Mime est son hypersensibilité. Dans toutes les situations difficiles ou tristes, il se met à pleurer à chaudes larmes, il se recroqueville sur lui-même et s’isole du monde. Il est facile de le blesser avec quelques mots, facile de s’attirer sa compassion, sa tendresse, quand on sait le rassurer. Il est prévisible et facilement manipulable et il ressort de chaque épreuve complètement brisé.
Mime est un être qui a grand besoin de protection, mais qui est incapable de se défendre seul. D’autre part, il est trop timide pour envisager de nouer une amitié avec qui que ce soit.


• Ce qu'il/elle n'aime pas : La solitude, même s’il la ressent quasiment en permanence et bien qu’il s’y soit habitué. Il n’aime pas qu’on crie, il n’aime pas les insultes, les disputes, la violence, sa propre faiblesse, physique et mentale, les worgs, la mort…

• Ce qu'il/elle aime : Mime aime sa mère, même s’il l’a quittée. Il aime l’image qu’il a de son père, l’étranger qui la lui a donnée, la nature, plus particulièrement les montagnes, le calme, le silence, rêver pendant des heures, dormir paisiblement, marcher…

• Qualités : L’honnêteté, la patience, la sagesse, la prudence, la générosité, la sensibilité, l’amabilité, la discrétion…

• Défauts : La naïveté, l’hypersensibilité, la faiblesse, l’autodénigrement, la crédulité, le manque de recul, la timidité, le pessimisme, le manque de joie de vivre…

• Tic : Mime se frotte l’arête du nez quand il réfléchit.


IV - PHYSIQUE

• Physique Général : Mime possède un corps frêle à la santé aussi fragile que celle d’un Enfant de la Lune. Il n’est ni fort, ni endurant, ni rapide, ni agile, ni habile. Il n’a aucune qualité physique si ce n’est sa beauté elfique et humaine tout à la fois. Il est plutôt petit et très mince, voire maigre. Sa peau douce et fine a une carnation quasi cadavérique. Il a toujours le teint maladif et en partie parce qu’il est trop souvent malade. Même si son corps possède des proportions absolument parfaites, ce n’est pas encore un homme, ce qui est notamment visible à sa poitrine un peu creuse et à sa très faible musculature. Comme un enfant, Mime n’a aucune conscience de sa valeur esthétique et manque curieusement de pudeur quand il s’agit de son corps. Cela ne le dérange pas du tout qu’on le voit nu, ce qui met parfois mal à l’aise. Car si Mime ne ressemble pas à un homme, il possède malgré tout l’ébauche d’un corps comme ceux que sculptaient les Grecs, avec des courbes intéressantes.
L’allure de Mime n’est pas celle d’un prince fier et hautain, mais il se tient droit et a un pas relativement assuré car c’est un grand marcheur. Il a hérité un peu de l’élégance naturelle des Elfes, mais il ne faut pas rêver, ce n’est qu’un berger.
Mime possède une très longue chevelure brune dont les pointes touchent son coccyx. Pour cette raison, il l’attache souvent en queue-de-cheval. Pas très bien entretenue, elle est souvent ébouriffée et emmêlée. Quelques mèches encadrent son beau visage aux traits si fins et si réguliers. Mime a les joues douces comme un bébé, un petit nez tout droit, des lèvres roses et sensuelles et enfin, le clou du spectacle, de grands yeux noirs de biche, innocents et profonds. Quand Mime vous regarde fixement de ses grands yeux noirs, sans ciller, c’est plutôt troublant.


• Signe Particulier : Il est de tradition dans le Village de se faire tatouer pour s’allier aux forces de la nature. Un dragon rouge et vert serpente sur l’épaule droite de Mime.

• Vêtements : Pour le moment, Mime ne possède que ses vêtements de berger montagnard : un pantalon de toile vert bouteille, des bottes en cuir grossier beige, une épaisse chemise blanche épaisse, un gilet et une écharpe en laine marron et une cape noire fourrée à l’intérieur. Mime possède quelques vêtements de rechange peu différents de ceux qu’il porte.

• Images :
Spoiler:

• Taille : 167 cm.
• Poids : 50 kg.


V - PRÉSENTATION DU DRAGON

• Nom : Sairondûr

• Physique : Sairondûr est actuellement dans un œuf qui ne paye pas de mine. Il ne brille pas, il ne brûle pas… C’est juste un œuf noir couvert de petites taches blanches irrégulières.
Mais Sairondûr deviendra un beau dragon noir. Il ne sera pas très grand, mais il aura tout de même fière allure. Ses écailles noires et luisantes seront épaisses et solides, lui couvrant le corps comme une armure. Ces mêmes écailles formeront des excroissances autour de sa gueule, comme des dents supplémentaires, et sur son crâne et son cou. Il aura des écailles jusque sur ses ailes. Il aura l’allure d’un dragon mince, avec un long cou, une longue queue et un squelette léger. Mais son corps sera plutôt musculeux, puissant. Il aura d’ailleurs des griffes acérées à chacune de ses quatre pattes. Sa tête sera anguleuse, avec une gueule étroite et des dents relativement petites, compensées par ses excroissances écailleuses. Ses minces yeux, de chaque côté de sa tête seront presque entièrement blancs, à l’exception de la pupille, reflétant d’une manière fantastique la lumière, comme s’ils brillaient.
Sairondûr donnera une impression de sévérité et d’intelligence sans paraître particulièrement fier de lui-même.


• Caractère : Sairondûr sera un dragon plutôt paisible, absolument pas agressif, sage et protecteur.
Intelligent et sage, il saura comment inciter Mime à la prudence. Il répugnera à utiliser la violence, tout comme Mime, mais si on le pousse à cette extrémité, il deviendra très dangereux. Il sera imperturbable et sera l’un des rares dragons qui parviennent à ne pas réagir à une insulte. Il ne répondra pas à la provocation, ne s’énervera pas, ne sera pas nerveux en présence d’une foule d’élèves et s’appliquera même à apaiser ses congénères moins patients. Il pourra attendre des heures et des heures sans broncher et sans même devenir de mauvaise humeur.
Mais s’il paraîtra impassible, il n’en sera pas moins sensible, attentif et soucieux d’autrui. Ce sera un dragon sociable, aimable et très poli, il écoutera la voix de la sagesse plutôt que de répondre bêtement à ses instincts. Il sera même capable d’élaborer des plans complexes dont il ne pourra pas transmettre toutes les subtilités à Mime. La barrière du langage entre lui et Mime sera d’ailleurs une source de frustration pour Sairondûr car il aimera avoir des discussions au sens profond et complexe.
C’est un détail, mais Sairondûr sera un gros dormeur et un sommeil raccourci sera sa seule source de mauvaise humeur possible.


• Signes Particuliers : Sairondûr aura des pouvoirs à mi-chemin entre l’empathique et le télépathique. Il crachera du feu.

• Images :
Spoiler:


VI - AUTRES

• Quelques attaques de magie : Avec beaucoup de roche et d’énergie, Mime peut modeler une sorte de golem de lave qui le protégera mais qui sera incapable d’attaquer. Il peut chauffer toutes sortes de roches pour en faire de la lave. Après, il peut la modeler à sa guise, comme s’il s’agissait de terre. C’est plutôt cool pour faire des statues, mais c’est rarement très utile.

• Objets en sa possession : Mime voyage léger, il n’a pas grand chose en sa possession : quelques pièces, un couteau et des vêtements de rechange et une outre d’eau.

• Animaux de compagnie : Aucun, pour l’instant.

• Autre : /


VII - HORS PERSONNAGE

• CODE du Règlement : OK
• En inscrivant "oui" ici vous vous engagez à respecter le règlement : Oui.
• Comment trouvez-vous le Design ? : Toujours aussi beau.
• Comment avez-vous connu le Forum ? : Par moi-même. =P Deuxième compte, déjà… J’ai honte, j’ai honte…
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Caprice Aisling Eimhear
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeDim 28 Oct - 18:42

Bienvenue Peredhel!
Tres jolie fiche, effectivement, tu es un Elwing pure et dure!
cette fiche est elle finie? Dis le moi quand elle le serat Smile
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeDim 28 Oct - 19:08

Elle est finie! ^^
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeDim 28 Oct - 19:12

Bienvenue! Oh oui, magnifique fiche! Hann qu'est-ce que j'aimerais savoir écrire comme ça! Je te met ton rang et tout le blabla, tu peux commencer à jouer.
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeDim 28 Oct - 21:03

Merciiiii! Ca fait du bien. Chaque fois qu'on me dis ça, je me dis que je peux sérieusement envisager de commencer une carrière d'écrivain. è__é

Mais pour ça, va falloir se mettre à bosser sérieusement... V_v'

*se retrousse les manches*

C'est partiiii!
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeDim 28 Oct - 22:03

Je suis très heureuse que tu sois une Elwing ^^
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeDim 28 Oct - 22:24

Merchi! =3
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeDim 28 Oct - 22:55

Ah nan mais franchement! Je suis complètement folle de ton personnage.
Haan et l'histoire qui tue! XD Ahem...
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeDim 28 Oct - 23:09

Ouii, il est completement chou ce personnage! Bonne chance pour ta carrière d'écrivain!
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeMar 30 Oct - 0:08

Ouf, enfin j'ai finit de lire !!
Et je suis encore plus fier que tu soit un Elwing !^^
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeMar 30 Oct - 1:13

Shocked comment on peux faire une histoire aussi longue !!!??

Bon bienvenue, même si ça fait déja quelques jours.... XD
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeMer 7 Nov - 2:31

*w* Okay, je sais que je suis arrivé après et tout, mais fallait que je fasse un petit commentaire... RAAAAAAAAAAAH J'ADOOOOOORE TON PERSOOOOOOOOOOOOOOOO *câline le pauvre petit Mime avec des yeux en coeur, ignorant qu'il serait sans doute scandalisé à mort* Ahem m'enfin bon, l'ava est trop choux, l'histoire est trop bien et son caractère est trop mimi =-= dommage que ton perso soit un mec, j'aurais bien essayé de le séduire avec mon Ghlad-His... ... ... Eu... J'ai bien dit Ghlad-His séduire un mec O______________o laisse tomber faudrait qu'il change totalement de personnalitée avant ça XD m'enfin, encore bravo ^^
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeMer 7 Nov - 2:31

*w* Okay, je sais que je suis arrivé après et tout, mais fallait que je fasse un petit commentaire... RAAAAAAAAAAAH J'ADOOOOOORE TON PERSOOOOOOOOOOOOOOOO *câline le pauvre petit Mime avec des yeux en coeur, ignorant qu'il serait sans doute scandalisé à mort* Ahem m'enfin bon, l'ava est trop choux, l'histoire est trop bien et son caractère est trop mimi =-= dommage que ton perso soit un mec, j'aurais bien essayé de le séduire avec mon Ghlad-His... ... ... Eu... J'ai bien dit Ghlad-His séduire un mec O______________o laisse tomber faudrait qu'il change totalement de personnalitée avant ça XD m'enfin, encore bravo ^^
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeMer 7 Nov - 12:33

O_O la fiche trop magnifique !
Je te tire mon chapeau, tu écrit superbement bien !!
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitimeVen 9 Nov - 2:03

Arrêteeeez! J'vais rougir! Mes cheviiiilles! >_< Embarassed

Merci à tous, en tout cas, c'est très encourageant! ^^
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MessageSujet: Re: Mime Darva Adulruna   Mime Darva Adulruna Icon_minitime

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