Allane Mellaurë

I - IDENTITÉ

• Prénom(s) & Nom : Allane Mellaurë ou Oramour.
• Surnom : Maeglitse ou Percesable est le surnom utilisé par ceux de son pays. Ici, on l’appelle Sirocco.
• Age : 102 ans, à peu près l’équivalent humain de 14 ans.
• Race : Naredhel ou Elfe des Dunes.
• Classe : Première année.
• Elément : Sable (dérivé de la terre et de l’air).
• Maison Souhaitée : Celle qui convient le mieux. =D
• Rang souhaité : Naredhel Sirocco.


II - HISTOIRE

• Histoire Générale :

Le guetteur Naredhel fit quelques pas dans le sable brûlant pour rejoindre le haut de la dune. Il mit sa main en visière au-dessus de ses yeux, seule partie visible de son anatomie, afin de se protéger de la lumière du couchant qui enflammait l’horizon. Une bourrasque chargée de sable anima ses vêtements et lui fit plisser plus encore les yeux. Il vit, un peu plus bas, un cordon de silhouettes noires qui avançaient. C’étaient les siens. Ils partaient, ils ne pouvaient plus attendre s’ils voulaient attendre la prochaine ville avant la tempête. Ils l’abandonnaient, lui, son épouse et la sage-femme qui avait refusé obstinément d’abandonner sa patiente et l’enfant qui allait naître. Lui… Le plus habile guerrier de la tribu ! Il était tout aussi dangereux de rester que de les abandonner. Ils avaient choisi de partir. Qu’ils soient tous maudits !
Un cri de douleur fit sursauter l’Elfe. Il se retourna vers la grande tente pourpre qui ondulait dans le vent. Il se mit à dévaler la dune, plus glissant que courant. Puis ils entra précipitamment dans la tante. Il y avait d’abord une sorte d’ « antichambre » pour se débarrasser du surplus de sable. Cette étape était d’autant plus importante qu’il fallait le minimum d’hygiène que pouvait offrir une tente en plein désert de sable pour l’accouchement de son épouse.
Puis il entra dans la tente à proprement parler, où sa femme mettait au monde leur premier enfant. Fiévreusement, il retira ses gants et alla s’agenouiller aux côtés de l’Elfe qui accouchait. Il prit délicatement la main de son épouse dans les siennes, en silence.

Allane Mellaurë naquit au cœur du désert, à la tombée de la nuit et à l’aube d’une tempête de sable, suite à un accouchement long et douloureux. Sa mère ne put survivre aux conditions trop difficiles et son père ne survécut pas longtemps à la mort de celle qu’il aimait si profondément. Ce genre d’amour fusionnel était rare chez les Naredhel. Et son fruit était destiné à l’ignorer.

La seule personne qui put veiller constamment sur elle fut la sage-femme. Lorsque celle-ci parvint à rattraper la tribu, ramenant un nouvel enfant à nourrir et protéger, sans le grand guerrier qui était son père, l’événement ne réjouit personne. Et le goût amer de cette naissance resta dans toutes les bouches pendant de longues décennies. Allane fit les frais de la triste disparition de son père. On ne la mit pas vraiment à l’écart, ni ne la persécuta. Mais personne n’avait envie de rester trop longtemps avec elle, personne n’avait envie de se lier à elle. Même celle qui l’éduquait, se rendant compte de la difficulté de la nouvelle tâche qu’on lui avait confiée, ne l’aimait guère. Cependant, elle faisait son devoir du mieux qu’elle pouvait et protégeait la petite Elfe.
Allane ne connut que la solitude et y prit goût. Même si ce rejet passif eut pour conséquence de mettre l’enfant très mal à l’aise au début, Allane réussit à prendre conscience de sa valeur et elle décida qu’elle était trop bien pour tous ces imbéciles qui refusaient de la considérer. À partir de ce moment-là, elle se rendit elle-même inaccessible pour toute personne souhaitant briser la glace et tenter une relation amicale avec elle. Mais quand on parcourt les dunes avec sa tribu pendant plusieurs dizaines d’années, on s’habitue à voir leur visage, à participer aux activités quotidiennes de la communauté, on prend des habitudes confortables et rassurantes. Rien ne pouvait décider un Naredhel à quitter cette vie pour une autre, complètement différente, sinon la perte de tout ce qui l’y rattachait.

|…|

Assise sur une dune qui surplombait le campement monté par la tribu Sûllindë, Allane étudiait l’instrument qu’elle venait d’achever de ses propres mains. Certes, l’allure du duduk était anodine, sa décoration, un peu maladroite, mais c’était le sien. Si le musicien de la tribu acceptait de lui apprendre à jouer de la musique, jamais il ne lui aurait donné son bel instrument qui fascinait tant la petite Elfe des Dunes.
Ses mains délicates, et un peu tremblante d’appréhension et d’excitation, se positionnèrent sur l’instrument qu’elle glissa sous le voile noir qui couvrait son nez et sa bouche. Puis elle souffla dans le bec, juste pour essayer. Le son était presque parfait. Au comble de la joie, Allane se permit de sourire sous son voile. Comme en réaction, Pellacèn, la petite gerboise qui ne voulait pas la lâcher d’une semelle (peut-être parce qu’elle l’aidait un peu à se nourrir, juste un tout petit peu…), sauta de son genou jusqu’à son épaule. Voilà, Allane, avec son duduk (et peut-être aussi Pellacèn, même si elle refusait de se l’avouer), n’avait plus besoin de rien ni personne. Que tous ces imbéciles de la tribu Sûllindë l’ignore ! Elle n’en avait que faire.
De nouveau, la jeune Elfe se mit à souffler dans le duduk. Mais ce fut pour commencer un petit air un peu triste. Maintenant qu’elle jouait, elle faisait abstraction totale de tout ce qui pouvait se passer autour d’elle. Elle ne vit ce qu’elle aurait pu voir, elle seule, et elle ne put pas prévenir son clan. Elle ne vit pas les silhouettes des cavaliers sur la dune d’en face, à contre-jour. Elle jouait. Elle ne vit pas leur chef lever son sabre dont la lame reflétait l’éclat du soleil. Elle poursuivait le morceau de ses doigts qui ne tremblaient plus et de son souffle régulier. Elle ne vit pas, encore, la lame fendre l’air et les cavaliers s’élancer dans la petite vallée. Mais les cris guerriers qui résonnèrent l’interrompirent dans un sursaut. Une peur panique s’empara d’elle lorsqu’elle vit enfin les cavaliers fondre sur le campement. Elle se redressa maladroitement et alla se réfugier de l’autre côté de la dune, hors de vue des pillards. Mais cela ne l’isolait pas des hurlements sauvages des bandits, pas plus que des cris d’alerte des guetteurs. Ils furent suivis par le bruit des lames qui s’entrechoquent, puis des cris de douleur et d’agonie et enfin, ceux de panique. Les cris et sanglots trop longs, beaucoup trop longs, des femmes Elfes laissaient supposer qu’on faisait plus que les assassiner. Allane se contentait d’écouter en tremblant dans le sable. L’idée stupide de brandir son petit coutelas et de bondir sur les assaillants ne lui effleura même pas l’esprit.

Allane attendit de longues heures de silence avant de se décider à se relever sur ses jambes flageolantes. Pour la première fois depuis le début de sa longue enfance, Allane n’avait absolument pas la curiosité d’aller voir ce qui s’était passé en bas. Pourtant elle devait y aller. Pour voir s’il restait quelque chose, des vivres. Mais sans grand espoir. L’Elfe à la peau brune inspira profondément et fit un pas et posa une main sur sa gerbille, tétanisée sur son épaule. Mais elle perçut alors le bruit des sabots qui frappaient le sable. Les cavaliers ! Revenaient-ils sur leurs pas ? La peur panique noua de nouveau l’estomac d’Allane qui se figea sur place, ne sachant pas d’où venait cette nouvelle menace. Quelques instants plus tard, un cavalier apparut, plus loin sur la crête de la dune. Il s’immobilisa. La vue perçante d’Allane lui indiqua que l’homme contemplait le désastre qui s’était produit dans la petite vallée. Puis il sembla remarquer la présence de l’Elfe. Il lança son cheval dans sa direction. Ni une, ni deux, Allane souleva ses jupes et se mit à courir. C’était futile, mais son instinct de survie la poussait à fuir l’ennemi, quelle que soit la situation. Elle glissa dans le sable, tomba et son corps roula sur la pente raide de la dune, soulevant des gerbes de sable. Ce ne fut qu’au pied de la dune, les membres endoloris et la peau griffée par les grains de sable, qu’elle put se relever. Mais un pur sang noir, extrêmement nerveux et écumant de sueur, lui barra la route. La retint avec difficulté un cri de terreur et leva les yeux sur l’homme qui montait le cheval. Ses yeux s’arrondirent lorsqu’ils s’arrêtèrent sur le visage mal rasé d’un humain à la peau trop blanche. Elle ne reconnaissait pas l’expression de son visage, ni la lueur triste qui dansait dans ses yeux noirs. Que ressentait-il ? En tout cas, Allane sentit sa peur s’atténuer.

« Viens avec moi. » dit-il en langue commune.

Il lui tendit une grande main calleuse aux longs doigts fins. Allane ne bougea pas et ne répondit pas. Elle regarda la belle main qui était tendue vers elle, en un geste dont elle ignorait la signification.

« Viens avec moi si tu veux vivre ! » répéta l’homme d’une voix un peu agacée.

Allane fronça les sourcils, mais elle posa sa petite main brune dans la grande main blanche qui se referma fermement. Allane se sentit soulevée brusquement et elle dut grimper maladroitement sur la croupe du cheval. À peine eut-elle enserré la taille de l’humain de ses petits bras qu’il lança sa monture au galop.

Le voyage fut plus long et les emmena plus loin qu’ils ne l’auraient jamais pensé. Arald Bras-Long, comme l’appelait ceux qui le connaissait un peu (Allane remarqua qu’ils ne rencontraient jamais qui que ce soit qui le connaissait beaucoup), affirmait qu’Allane était sa fille à ceux qui ouvraient de grands yeux en les voyants. Ils écarquillaient alors encore plus les yeux. Il ne mentait pas vraiment, pourtant, dans un sens. Mais leur relation ressemblait plus à celle d’un écuyer et du chevalier qu’il servait qu’à celle d’une fille et de son père. Même si Allane n’avait pas vu chevalier plus famélique, qui était d’ailleurs une sorte de mercenaire escroc et jamais de la vie un chevalier. S’il avait parut grand et formidable à leur première rencontre, elle se rendait peu à peu compte qu’il était de taille très moyenne, qu’il était maigre, pas franchement musclé… Il n’avait pas du tout la carrure d’un guerrier. Comment faisait-il pour qu’on accepte ses services. Même s’il n’employait jamais cette tactique sur Allane, l’Elfe comprit vite l’astuce : une voix chaleureuse, des paroles mielleuses adaptées, plus convaincantes que celles d’aucun Naredhel, un sourire éclatant sous une barbe de trois jours poisseuse, des yeux noirs pétillants sous des boucles de cheveux sombres et emmêlé. Et malgré ses vêtements crasseux et usées, Allane n’était pas dupe. Elle avait des yeux pour voir. Et ceux-ci se posaient souvent sur la magnifique épée dont le fourreau battait ses jambes, trop belle, trop ouvragée, trop efficace et trop bien entretenu pour un tel ruffian. Il y avait quelque chose qu’elle ne savait pas sur son nouveau tuteur et cela attisait sa curiosité. Et c’était l’une des raisons qui la poussait à accepter son rôle de serviteur quelque peu exploité, elle, une magnifique Naredhel.

Arald lui apprit ce qu’il savait et qu’elle ne savait pas encore : l’escrime, quelques tours de magie non élémentaire, comment soigner les blessures… Et il lui racontait plein d’histoires. Il les racontait bien. À chaque fois, Allane tentait de garder une froide distance quand il débutait un récit. Mais au fur et à mesure, elle se laissait captiver par l’histoire et Arald obtenait d’elle une fervente attention.
Arald la fit voyager pendant quelques années et il s’arrêtèrent au nord, là où tout était vert et où il faisait froid, là où les maisons étaient tristes et majestueuses à la fois, avec leurs pierres grises, là où les gens dansaient bizarrement, avaient de drôles de chansons, de musiques et de vêtements…
La petite écuyère à la peau brune devint un compagnon d’arme pour Arald, bien que pour son peuple ce n’était qu’une jeune adolescente. Il arriva bien sûr un jour où Arald prétendit qu’il n’avait plus rien à lui apprendre.

|…|

« Quelle est ta maison ? »

Arald était resté un moment silencieux. Puis il avait pris un air malicieusement mystérieux, mais un peu triste, aussi. Et il avait répondu :

« Maelthra Magthere. »

Puis il avait refusé de répondre à ses questions.

Allane s’en souvenait très clairement. Et c’était la seule chose à laquelle elle pouvait se raccrocher. Un unique nom, Maelthra Magthere. La jeune Elfe chiffonna rageusement le pauvre bout de parchemin où un message avait été inscrit rapidement, d’une écriture quasi illisible qui était celle d’Arald. Il disait quelque chose comme « vis ta propre vie » ou « tu n’as plus besoin de moi ». Peu importait. Pour Allane, cela signifiait : « Ha ha ! Je m’enfuis, tu ne sais rien de moi et tu n’arriveras jamais à rien savoir ! Bien fait ! ». Et bien il verrait. Elle rechercherait « Maelthra Magthere », elle le retrouverait et elle lui arracherait ce tout ce qu’elle voulait tant savoir, de gré ou de force !

Et c’est ainsi que, de fil en aiguille, Allane parvint à l’école de dragonniers, se servant du nom « Maelthra Magthere ». Et cette découverte permit à Allane de toucher du bout des doigts à la mystérieuse histoire d’Arald Bras-Long. Il y avait un lien entre le fait que l’on enseignait comment être un bon dragonnier dans cette école et le fait que les histoires d’Arald tournaient souvent autour des dragons. Était-il lui-même dragonnier ? Dans ce cas, Allane aurait sans doute vu son compagnon céleste… Allane dut se mettre dans la peau d’une jeune Elfe venu de très loin dans l’unique but de devenir dragonnier. Mais, même si ce n’était à la base qu’une comédie pour mettre la main sur Arald, Allane ne doutait pas qu’elle ferait de son mieux pour devenir effectivement dragonnier. Chez les Naredhel, on lui avait appris à se fixer des buts, n’importe lesquels, et à aller jusqu’à eux, par tous les moyens. Peu important que ces buts sortent de nulle part ou soient théoriquement impossibles à réaliser. Tout ce qui importait, c’était de continuer encore et encore…

• Famille : Allane n’a pas de famille à proprement parler vivante. Ses grands parents étaient déjà morts avant sa naissance, ses parents peu après cette même naissance. Sa nourrice est morte dans le raid qui a massacré toute sa tribu et, de cette manière, toute personne qui aurait pu avoir un lien de sang avec elle. La seule personne vivante qui représente pour elle la notion de famille est Arald « Bras-Long ». Et quand on a un homme pareil pour tuteur, on a forcément une notion assez curieuse de la famille.
Arald, c’est la dignité cachée sous une épaisse et confortable couche de crasse. Un homme qu’on dit crapuleux, sans scrupule, négligent, trop léger, trop insouciant, lorsqu’on n’est pas capable de remarquer les vestiges d’un passé prestigieux sous ses loques poisseuses.

Magnifique début de fiche !!!!!
J'attends la suite avec impatience !
Pour le moment ce que je peus te dire, c'est que l'école éxiste depuis deux ans, avant ce n'était que un projet, alors je ne sais pas si ça colle vraiment avec ton histoire...
Et puis sinon pour la maison on ne peus pas dire, puisque tu ne parles pas tellement du caractère de ton personnage dans cette première partie de fiche, mais tu peus toujours aller lire les déffinitions des quatre maisons et nous dire celle qui te convient le mieux.

Merciiiii! ^.^

Pour l'âge de l'école, j'allais justement le demander, pour déterminer la partie "cachée" de l'histoire... Maintenant, j'ai une assez bonne idée de l'histoire d'Arald. Je la soumettrais par mp aux quatre admins pour voir si ça colle. Et surtout pour vous donner les informations que vous devez savoir sur le bonhomme, évidemment... V_v

Pour le caractère, je ne l'ai pas encore rédigé mais je l'ai bien en tête. Et à vrai dire, je ne sais pas trop quelle maison lui correspondrait le mieux... Bon déjà, je suis à peu près certaine que ce ne sera pas Niar. xD
Après, elle peut aller à Kiah'l pour son p'tit côté calculateur, à Alystryn pour son énorme curiosité et ses origines nomades, et peut-être à Elwing pour son côté solitaire, mais je n'en suis pas sûre...

Bref, je préfère vous laisser décider quand j'aurais rédigé le caractère. ^^

Très bien, alors nous attendons ton Mp.
Bonne continuaton de fiche...

Merci. ^^
J'ai envoyé le mp. Je peux continuer ma fiche... Yahaaaaaa! (è_é)/

Ok je vais voir ça tout de suite !^^

[La section "famille" est à la fin du premier post! ]

III - CARACTÈRE

• Caractère Général : Quel genre d’Elfe peut bien être Allane ? C’est ce que je vais m’efforcer d’expliquer. C’est une Naredhel et elle en possède les principales caractéristiques.
La première chose qu’on dira d’elle, c’est qu’elle n’est pas très causante. Ce n’est pas par timidité, ni vraiment par mépris, mais plutôt par indifférence. Elle ne s’intéresse à personne d’autre qu’elle-même, à quelques rares exceptions près. Mais dès que vous titillerez sa curiosité, elle braquera ses yeux sur vous et se renseignera jusqu’à en savoir plus que n’importe qui sur vous. Allane n’admire personne, ou quasiment personne. Pour obtenir sa considération, c’est la croix et la bannière. Néanmoins, elle respecte ceux qui possèdent un plus grand savoir qu’elle.
Allane est une personne de très grande volonté. Ou une tête dure, c’est comme vous préférez. C’est en grande partie son éducation de Naredhel qui la pousse à toujours suivre sa trajectoire vers un but, écartant les obstacles qui se dressent sur sa route, de gré ou de force. N’ayant pas de notion de bien ou de mal, elle n’hésitera pas à blesser quelqu’un (moralement ou physiquement) qui ferait mine de l’empêcher d’attendre le but qu’elle se fixe. De même, elle n’hésitera pas à influencer voire manipuler un innocent pour qu’il l’aide, d’une manière ou d’une autre. Si elle se montre accommodante, c’est presque toujours avec arrière-pensées. Pour elle, la gentillesse gratuite, autant que la méchanceté gratuite, est inutile, donc elle ne la pratique pas.
Mais, curieusement pour un être aussi pragmatique, elle aime beaucoup les arts, en particulier la danse et la musique. Elle ne manquera jamais une occasion de jouer un petit morceau avec son duduk. Avec cette particularité, ce qui peut éventuellement la rendre attachante, c’est sa trop grande curiosité qui la poussera à faire des bêtises, à se montrer plus naïve et plus crédule qu’elle ne l’est en temps normal. Lorsqu’on a réussi à capter son attention, il est possible de lui faire gober un énorme mensonge, tant qu’il est très beau.
Mais en général, Allane est plutôt quelqu’un de futé, de perspicace. Elle a soif de savoir et de savoir-faire. Elle apprend très vite, et généralement bien. Elle a même plutôt tendance à vouloir en savoir trop. Elle n’aime pas particulièrement travailler et pourtant, son caractère fait d’elle un bourreau de travail. Elle ne recule devant aucune tâche qui pourrait enrichir son savoir et son expérience.

• Ce qu'il/elle n'aime pas : Allane n’aime pas le froid, être fatiguée ou blessée, avoir l’impression d’avoir gâché sa journée, qu’on lui fasse perdre du temps, le carrelage, les gens prétentieux qui crient leur supériorité, les tire-au-flanc, les poignées de main molles, qu’on la distraie, les gens collants, les abus de pouvoir (surtout lorsqu’elle en est la victime), rester enfermée, qu’on lui cache quelque chose qu’elle veut savoir… Et bien d’autres choses encore.

• Ce qu'il/elle aime : Elle aime la solitude, le sable, la chaleur, réfléchir, apprendre, prendre l’air, les légendes et les histoires (surtout lorsqu’elles sont racontées par Arald), se promener pieds nus, qu’on la laisse tranquille, les gens mystérieux (mais pas ceux qui se donnent des airs mystérieux), les gens naturels (paradoxalement), sa gerboise Pellacèn, son duduk, les petits « moments d’éternité », les gens volontaires et ceux qui savent se débrouiller seuls pour toujours retomber sur leurs pattes.

• Qualités : Les qualités d’Allane sont souvent celles qui lui permettent d’obtenir ce qu’elle veut, si bien que celles-ci peuvent varier. On peut néanmoins dire qu’elle possède une grande volonté, elle est généralement sincère, tant que cela ne la dessert pas, elle est relativement discrète, calme, réfléchie. Elle est bien évidemment curieuse, attentive lorsque cette curiosité est piquée. Elle est aussi patiente, quand c’est nécessaire.

• Défauts : Allane n’est pas toujours très sociable, pas toujours très agréable. Elle n’est pas « gentille » (même si elle n’est pas « méchante » non plus), elle devient impatiente quand on la colle un peu ou qu’on est un peu trop lent du cerveau à son goût. Elle peut parfois se montrer blessante et appuyer là où ça fait mal, quand elle est de mauvaise humeur. D’autre part, sa curiosité peut tourner au défaut et l’embarquer dans des situations impossibles.

• Tic : Allane n’a pas de tic, d’ailleurs, elle n’aime pas trop ceux qui en ont.


IV - PHYSIQUE

• Physique Général : Allane est une Naredhel de taille moyenne (c’est-à-dire qu’elle est petite par rapport à un humain). Elle n’est pas chétive et a même tendance à avoir des formes généreuses pour un représentant de sa race (sa poitrine est d’ailleurs trop grosse à son goût, mais elle s’en accommode). Son corps finement musculeux est adaptés aux exercices physiques, mais sans qu’elle soit dotée d’une grande force ou d’une grande agilité. Elle court vite et est extrêmement souple, c’est déjà pas si mal… Et elle est adroite, aussi. Bref, l’essentiel pour savoir se défendre et éviter la catastrophe. Elle n’aime pas spécialement le combat, mais elle a appris à aimer toutes les subtilités de l’escrime et n’est pas contre écraser son poing sur le nez de quelqu’un d’un peu trop enquiquinant, de temps à autre. Ça défoule.
Comme tous les Elfes, Allane a un port et des gestes gracieux, des membres effilés… Sa peau est très sombre, même pour une Naredhel. Mais elle reste loin de la couleur ébène de celle des Drows. Sa chevelure, longue, épaisse et ondulée est blonde, très pâle, presque blanche. Ces caractéristiques la rangent parmi les Naredhel qui sont parfois confondus avec les Elfes Noirs dans les contrées où l’on ne voit jamais d’Elfe des Dunes.
Comme tout Elfe des Dunes, son visage ne correspond pas aux canons elfiques habituels, si fin, si régulier. Non, ses traits sont plus marqués, plus exotiques : ses lèvres sont charnues, peut-être trop pour certains, son nez et fin, droit, mais peu proéminent, ses pommettes sont très hautes, ses grands yeux noisette sont fendus en amande, ses sourcils blancs tranchent nettement sur sa peau sombre et son front est court, mais bien dégagé.

• Signe Particulier : Aucun, mais elle n’en a pas besoin pour qu’on la voit de loin.

• Vêtements : Qu’elle porte des vêtements de son pays ou d’ici, elle aime qu’ils soient amples et confortables, elle aime les étoffes douces sur la peau. Ses couleurs de prédilections sont soit le beige, sable, blanc cassé, soit les couleurs vives. En temps normal, elle porte de longues tuniques et plusieurs couches de grandes jupes colorées. Parfois, quand c’est nécessaire, elle met une culotte ou des pantalons et des bottes. Mais elle portera toujours d’amples tuniques.

• Images : [ • ], [ • ], [ • ].
• Taille : 1,50 m.
• Poids : 45 kg.


V - PRESENTATION DU DRAGON

• Nom : Vanyùla.

• Physique : Vanyùla est un mâle. Si, si ! C’est un très beau dragon blanc, à la silhouette fine et élancée. Ses écailles sont lisses, brillantes et très serrées, si bien qu’on a l’impression que sa peau est nue et froide. Il n’en est rien. Il possède un corps mince et léger pour des ailes de belle envergure, ce qui en fait en élégant volant [« J’ai voli ? » « Nan, t’es tombi… »].
Vanyùla possède une petite tête triangulaire d’où partent trois longues et élégantes cornes. Il n’est pas du genre effrayant avec une grande gueule pleine de dents. La sienne a plutôt tendance à ressembler à un bec. Deux yeux bleus sont fendus de chaque côté de cette belle tête discrète. Son cou long et souple est orné de quelques cornes blanches. Il possède deux pattes à trois doigts griffus. Ses ailes, munies de crochets, son fines comme du papier et étendues. Et enfin, sa queue préhensible est infiniment longue et mince.
Avouons-le, Vanyùla est élégant et il en est malheureusement extrêmement conscient.

Mais tout ça, c’est ce qu’il sera quand il aura éclos. Pour l’instant, il est dans un gros œuf blanc, nacré.

• Caractère : Vanyùla est fier, Vanyùla est orgueilleux, Vanyùla est narcissique… A-t-on jamais vu dragon porter autant de soins à son apparence. Van se lave au moins trois fois par jour et aime porter des ornements sur ses trois cornes. Il aime savoir qu’on admire son élégante silhouette lorsqu’il vole, il aime quand on le complimente et se rend très vite compte quand un humain le fait. Un petit être qui se présenterait à lui sans louer sa beauté, ne serait-ce que par un petit mot, n’obtiendrait que le dédain du dragon. Cet ego surdimensionné a des désavantages, mais aussi des avantages. Cela fait de lui un dragon très têtu, mais aussi courageux, voire téméraire, et très protecteur. Qu’on s’en prenne à Allane et c’est lui qu’on insulte. Allane est son Elfe. Personne n’a le droit d’y toucher sans son autorisation. D’ailleurs, le fait que le dragon considérera Allane comme sa propriété privée générera des disputes régulières entre eux.
Vanyùla aime beaucoup qu’on prenne soin de lui et réclame souvent des caresses. Il est aussi très joueur et peut parfois oublier que la notion de jeu n’est pas la même pour les dragons et pour les êtres intelligents plus petits.
Van est parfois rancunier. Si vous lui dites qu’il est laid, il se souviendra de vous jusqu’à la fin de sa vie et ce n’est pas vraiment une bonne chose.
Même s’il est plus sociable qu’Allane, Van peut être plus désagréable qu’elle, par moments. Il n’est pas accommodant du tout et déteste avoir tort. S’il a tort, il ne l’admettra qu’au bout d’un long moment. Puis après, elle tentera gentiment de se faire pardonner, comme un enfant.

• Signes Particuliers : Van crache des jets d’acide. Il n’a aucun pouvoir spécifique, si ce n’est qu’il peut pousser des cris stridents très désagréables et qu’il peut voler extrêmement vite. D’ailleurs, ses larges ailes lui permettent de planer beaucoup et donc de voler plutôt silencieusement. Mais il est de faible constitution et doit éviter le plus possible d’être blessé.

• Images : [ • ].


VI - AUTRES

• Quelques attaques de magie : Flèche de Sable : Allane peut créer un projectile magique de sable et de vent de forme conique assez dangereux. Mur de Sable : Elle peut aussi créer un cylindre de protection efficace, mais de diamètre réduit et assez éphémère.
• Objets en sa possession : Allane a peu d’effets personnels. Les plus notables sont un petit poignard, une épée de fer sans prétention, assez courte et légère et, bien sûr, son duduk.
• Animaux de compagnie : La gerboise Pellacèn, une petite femelle. C’est une petite créature calme et craintive.
• Autre : /


VII - HORS PERSONNAGE

• CODE du Règlement : OK
• En inscrivant "oui" ici vous vous engagez à respecter le règlement : Oui.
• Comment trouvez-vous le Design ? : Très joulie ! =) C’est d’ailleurs ce qui m’a en grande partie convaincue de m’inscrire, avec le soin apporté à la présentation et la musique…
• Comment avez-vous connu le Forum ? : Par un top-site.

[La suite de la fiche, bientôt sur vos écrans! >3 ]

Ca c'est une Kiah'l je pense ! ^^

Moi je veux bien, ça m'est égal. tat que c'est la maison qui correspond le mieux d'après vous. =D (Je sais, je suis ch--nte... -.-'''')

J'ai édité le précédent message. A présent, il y a la descritpion physique, youhou!

Edit : J'ai rajouté la description du Dragon. J'ai presque fini, ouaiiis! è__é

Edit 2 : Et voilà, c'est terminé! \o/

Bienvenue jeune elfe!
Moi je dis Kiah'l sans hésiter, car son profil correspond énormément aux Kiah'l
si tu veux, voir voir le topic avec la presentation des caractères des maisons, et dis nous ta préférence entre Kiah'l et Niar...

Oh non, Niar je ne pesne pas, mais tu peux toujours regarder !^^

Entre Niar et Kiah'l, pas de doute, c'est Kiah'l! ^^'

Aussitôt dit aussitôt fait !^^