Mikhaïl Teybe

Invité

Je précise tout d'abord que l'histoire est un vaste résumé, et que je la develloperai certainement par la suite, dans un journal ou un cahier de découverte.

I - IDENTITÉ

• Prénom(s) & Nom : Mikhaïl Oliver Randy Teybe
(Ses initiales : M.O.R.T. Coïncidence ? Ben non, vu que c’est moi l’auteur /le destin/celui qui décide du nom de son perso^^

• Surnom : /
• Age : 14 ans
• Race : Humain
• Classe : 1ère année
• Elément : Esprit
• Maison Souhaitée : Au choix de celui qui l’accueillera. De toute manière, Mikhaïl n’avait jamais entendu parler d’école ou de maisons avant de venir ici. Donc, le choix lui est un peu égal.

II - HISTOIRE

Dévellopée dans un prochain post

III - CARACTÈRE

• Caractère Général : Mikhaïl est un jeune garçon plutôt naïf et timide, mais il sait faire preuve de beaucoup de courage quand la situation l’exige. Malgré le fait que la vie ne se soit pas montrée d’une grande tendresse avec lui, il se montre plutôt philosophe et ouvert aux autres, et n’est pas du tout du genre à s’apitoyer sur son sort, comme serait tenté de le faire n’importe qui. Fier ? UN peu, même beaucoup trop. Sans doute l’éducation très stricte qu’il a reçue au sein de l’Organisation y est-elle pour quelque chose. On ne laissait pas les enfants se plaindre, là-haut, et peu importe qu’il n’ait que 8 ans… MikhaÏl a du coup appris à se débrouiller par lui-même, et même si son caractère (et son don) le fait se sentir proche des gens, il sait au fond de lui qu’il n’y a qu’une seule personne au monde qui peut l’aider : lui-même.

Très attaché aux principes qu’il a reçu, il se montre obsédé par sa quête, par ses recherches. Plutôt rat de bibliothèque, il considère sa « mission » comme le principal objectif de sa vie. Maladroit dans les relations humaines, notamment parce que l’Organisation n’incitait guère aux rapports humains, il l’est encore plus avec les filles, puisqu’il n’a eu guère le temps et la possibilité d’en fréquenter.

Très organisé, méticuleux jusqu’à l’extrême, le jeune garçon doit à son talent d’empathie d’être très sensible aux émotions d’autrui, jusqu’à parfois s’en laisser submerger. C’est une des raisons pour laquelle il recherche la solitude : pas par besoin, non, mais par nécessité. Parfois, les émotions qui le submergent menacent de le rendre fou, et dans ces cas-là, il peut devenir violent.

C’est une de ses hantises, de faire du mal à quelqu’un. De par sa quête, à la fois de vérité et d’identité, il s’est juré de ne blesser personne, mais parfois, même ses pouvoirs échappent à son contrôle. Dans ce cas là, il est assez inutile de le raisonner : mieux vaut l’assommer d’un joli coup de poing dans la mâchoire. (Note pour ceux qui serait tenté : il n’est pas rancunier, mais soyez prudent tout de même : il a des pouvoirs et sait s’en servir^^)

Sinon, que dire de plus ? Il est honnête, intelligent, et même si sa vie n’est pas toujours rose, il sait que l’herbe n’est pas plus verte de l’autre côté. Sa quête est très difficile, il le sait, et compte bien s’en sortir tout de même, même si cela doit prendre toute une vie.

• Ce qu'il n'aime pas : La pitié de ceux qui connaissent son histoire, l’apitoiement, les émotions trop violentes et la foule.
• Ce qu'il aime : La neige, le bruit du vent, observer, comprendre.
• Qualités : Courageux, fort, philosophe. Très à l’écoute des autres, il a toujours le mot pour dérider ou remonter le moral. Peu de gens peuvent se flatter d’être son ami : la plupart ne sont que des connaissances plus ou moins proches.
• Défauts : Fier, naïf, sensible, rapide à perdre son calme (mais ça, ce n’est pas vraiment de sa faute. Son pouvoir d’empathie est trop grand pour qu’il puisse le maîtriser à un âge aussi jeune).
• Tic : /

IV - PHYSIQUE

• Physique Général : Des cheveux noirs souvent en bataille, de grands yeux bleu clair remplis de questions, un petit nez discret et une bouche qui ne sourie pas souvent, voilà un résumé rapide de Mikhaïl. On peut y ajouter un physique mince et élancé, une voix douce, une peau qui bronze facilement sous le chaud soleil de l’été.

Le jeune homme, malgré les apparences, est bien bâti. Musclé par des années d’entraînement sous la houlette de son mentor, il cache sa force sous un physique qui semble fragile, et sa force mentale est tout autant développée que sa force physique. Un menton fin, des traits peu épais marqué par la fatigue les soirs où il veille tard, Mikhaïl possède un visage innocent et sympathique. Ses grands yeux bleus trahissent ses émotions, qu’il a de la peine à cacher tellement cela peut être la tempête dans son crâne.

Il possède une voix fluette qui n’a pas encore mué, une voix de jeune garçon qui, malgré son peu de portée, impose le silence quand il parle. Est-ce la maturité qu’on sent dans ce léger filet de voix, où le jeune homme qui profite de ses pouvoirs pour en imposer à ses interlocuteurs ? Aucune idée, mis curieusement, il ne viendrait à personne l’idée de l’interrompre.

On le devine fragile et marqué par la vie, comme si la mort de ses parents, de sa sœur, et les épreuves qu’il a traversé se retrouvent gravés sur son visage. Souvent pensif, encore plus souvent déterminé, sa physionomie reflète ses émotions, tout comme ses grands yeux bleus.

Mikhaïl dégage une impression diffuse de sympathie, d’accessibilité, qui pousse à la confidence. Sans doute une facette de son pouvoir d’empathie, mais il est vrai qu’on lui donne sa confiance sans trop penser qu’il puisse s’en montrer indigne.
• Signe Particulier : Il se promène toujours avec une écaille de dragon noire montée en pendentif qui symbolise à la fois sa quête de la connaissance, son rapport à la mort et son appartenance à l’Organisation. C’est un objet que seuls les adeptes sont à même de reconnaître.
• Vêtements : Passons à ses vêtements : simples, pratique, ils lui ont été offert par son mentor lorsqu’il a commencé son voyage initiatique vers la vérité, vers ce qui se passe une fois passé de l’autre côté de la barrière. Une chemise vert foncée, une tunique bleu en accord avec ses yeux, une petite arme de poing « au cas où », qu’il garde sagement cachée dans sa besace, un autre cadeau de Théodorus.
• Taille : 1m67
• Poids : 57kgs

V - PRESENTATION DU DRAGON

• Nom : Tiwaz
• Physique : Tiwaz possède des écailles aussi sombres que les sous-bois au plus profond de la nuit, d’une couleur violette si foncé qu’on la croirait presque noire. Ses yeux, bleus aux reflets rouges sang, sont en parfaites adéquation avec cette couleur sombre, de même que les griffes, noires et fines, qui ornent ses pattes et l’extrême bout de ses ailes. La seule chose qui tranche dans ce sombre décor, c’est l’éclat de neige de ses crocs acérés. Aussi purs que de la neige fraîchement tombé, aussi luisant que le reflet du soleil sur la banquise, les crocs de Tiwaz attirent l’œil au premier regard. Cela, en plus de sa robe sombre, incite à penser que le dragon est un tueur, une bête féroce prête à tuer quiconque osera s’en approcher.

Son corps, massif et bien proportionné, renforce cette impression de puissance, de grandeur que dégage Tiwaz. C’est un dragon solide et plein de force, solidement campé sur ses quatre pattes, et rien n’atténue cette sensation de force. Sa tête, bien profilée, est extrêmement mobile, ses yeux fixant longuement l’objet de sa curiosité.

Les écailles du gigantesque dragon sont curieusement petites, en proportion de cet énorme corps, mais constituent une solide carapace, bien difficile à percer. Pourtant, elles semblent extrêmement mobiles, étant donné les contorsions de l’animal en plein vol. Car même s’il est lourd et massif, Tiwaz reste maniable et souple, voire même agile. Sa plus grande faiblesse reste la vitesse, puisque gros et grand, son corps pénètre moins bien dans l’air que celui de ses congénères plus agiles.

• Caractère : Tiwaz est un dragon plutôt calme, qui possède une étonnante connaissance des moments où son cavalier a besoin de sa présence, ou non. Intelligent, attentionné, on pourrait parfois le comparer à un chien (un énorme chien avec des ailes et des crocs de la taille d’un bras, mais un chien tout de même) tellement il peut se montrer complice de son jeune monteur. Même s’il ne comprend pas les mots à proprement parler, les deux compagnons semblent très bien s’entendre : il est rare que Tiwaz rechigne à exécuter un ordre, quel qu’il soit. Sauf s’il s’agit de se mettre en danger, là, il se peut fort qu’il hésite à obéir.

Malgré sa grande taille et son corps imposant, le dragon agit avec des gestes mesurés, pour ne pas blesser les toutes petites choses humaines qui traînent autour de lui. La preuve que l’habit ne fait pas le moine (ou, dans ce cas là, que l’apparence féroce d’un dragon n’en fait pas un monstre), malgré son apparence cruelle et sombre, le dragon est une vraie crème. Un peu paresseux sur les bords, même parfois très paresseux, il est aussi gourmand. Son péché mignon ? Le poisson. Bien qu’il ne soit en aucun cas apparenté aux dragons aquatiques, il adore la pêche et le poisson fumé.

Tiwaz est un dragon attachant, qui supporte tant ses congénères que les autres espèces. Placide et débonnaire, c’est en fait un gros nounours dans un corps de brute, sauf… sauf si on se montre violent avec lui. Bon, c’est vrai que même un coup de fouet ne saurait l’ébranler, mais c’est l’intention qui compte, et Tiwaz est très rancunier. Il boude aussi, mais n’oublie jamais quelque chose qui lui été fait, et peu se montrer très intelligent quant au choix de la vengeance.

• Signes Particuliers : Tiwaz est capable de cracher de longues flammes violettes, un feu violent et destructeur auquel pas grand-chose ne résiste. Mais ses flammes ravageuses ne sont pas illimitées et, une fois son feu épuisé, il se sert de ses griffes tranchantes et de ses dents acérées.
Son vol est particulièrement pataud, dû sans doute à sa grand taille, mais sa grande connaissance des courants aériens lui permet de se déplacer aisément et sans trop d’effort.

Il sait très bien se faire comprendre de MikhaÏl : les deux compagnons ont développés un langage bien à eux à base de caresses, de pressions et de tapes à des endroits bien précis. Du coup, Tiwaz, malgré sa taille, se montre en vol aussi maniable que n’importe lequel des autres dragons.

VI - AUTRES

• Quelques attaques de magie : Mikhaïl ne possède pas beaucoup de pouvoirs, car ils demandent de grands efforts et sont très puissants.
-Empathie : ce n’est pas un pouvoir à proprement parler, mais un don qu’il a reçu à la naissance. Ce pouvoir se déclenche sans le moindre contrôle, et Mikhaïl ne peut que le subir.
-Psychose : il peut pénétrer dans les pensées de ses ennemis et y implanter des visions, qui ont toutes plus ou moins attrait à la peur où à l’horreur.
Attention : il ne lit pas les pensées, et peut seulement y implanter différentes images ou sensations. Malheureusement, en raison même de la puissance de ce pouvoir, il ne le contrôle pas encore parfaitement : il dépense beaucoup d’énergie, et se retrouve sans défense ensuite. Il lui est déjà arrivé de s’évanouir, voir de tomber dans le coma pendant une durée d’un à quatre jours.

• Objets en sa possession : Il ne possède rien d’autre que ses vêtements et sa besace, qui contient en tout et pour tout trois choses : de la nourriture, une gourde faite de ses mains et la petite dague d’argent offerte par Théodorus.
• Animaux de compagnie : Aucun. Non seulement Mikhaïl n’est pas du genre à s’attacher, mais il n’est pas là pour une promenade de santé. En plus de ses études, il a une quête à accomplir, et celle-ci exige de la concentration et du temps, qu’il ne peut se permettre de gaspiller au profit d’un animal.
• Autre : /

VII - HORS PERSONNAGE

• CODE du Règlement :Ok !
• En inscrivant "oui" ici vous vous engagez à respecter le règlement : Oui
• Comment trouvez-vous le Design ? : Pas mal
• Comment avez-vous connu le Forum ? : Grâce à chou à la crème /petite sœur de substitution/infernale petite Ely/ Alice.

Invité

II - HISTOIRE

• Histoire Générale :

L’histoire de Mikhaïl Teybe commence comme toutes les histoires, avec une naissance. Celle d’un adorable garçonnet aux yeux bleus comme un ciel d’hiver, aux cheveux noirs comme le plus profond sous-bois. Premier enfant du couple Teybe, le gamin était attendu avec autant d’impatience que de joie, et son premier cri fut salué par les sourires et les câlins de son entourage.

Né au milieu du Bois de la Doré, dans la cabane modeste construite des mains de son père, Mikhaïl a grandi entouré et choyé, idolâtré par ses parents qui ne le punissaient que rarement. Intelligent, habile de ses mains, affectueux et très remuant, le garçonnet avait la forêt entière pour terrain de jeu, et ne s’en privait pas, partant tôt le matin et rentrant tard le soir. Une existence de petit sauvage, dont l’enfant profitait avec délice. Cette vie familiale heureuse le fut encore plus avec l’arrivée, quelques années plus tard, d’une délicieuse petite fille prénommée Noélie. Mikhaïl adorait sa petite sœur, la choyant et lui rapportant de ses escapades une foule de cadeaux.

Bref, tout allait pour le mieux. Mais lorsqu’on connaît le bonheur, comme si le monde nous prenait soudain en grippe, l’addition se paie encore plus cher. Et ce fut le cas dans la famille Teybe. Un beau jour, après un hiver particulièrement rude, la mère des deux enfants commença à tousser. Une banale grippe de printemps, pensait le médecin, mais il se trompait lourdement. La maladie ne partit plus, rendant la pauvre femme de plus en plus faible, et la petite famille ne mit pas longtemps à être criblée de dettes. Enfin, on diagnostiqua une grave maladie, tellement sévère qu’il ne restait plus d’espoir, et quelques semaines à vivre.

Après un tel bonheur, comment accepter que la mort vienne endeuiller votre vie ? Le père ne put s’y résoudre et, après s’être tourné vers tous les remèdes connus, et avoir déchanté après chaque essai, résolut d’en finir. Comment pouvait-il priver ses deux enfants de l’amour d’une mère, comment pouvait-il, lui, perdre le seul amour de sa vie ?
Un matin, il empoisonna la nourriture, et après avoir nourri sa femme et les deux enfants, en absorba lui-même une grande quantité.

L’histoire pourrait s’arrêter là : un drame familial, quatre morts, une tragédie certes, mais de celles qu’on oublie. Sans amis, sans famille, sans personne pour les pleurer. Mais si l’histoire s’arrêtait là, d’où viendrait Mikhaïl ? Donc, je continue.

DE la famille, seul le garçonnet survécu. Plus fort que sa sœur et que sa mère, ayant pris moins de poison que son père, il sombra dans l’inconscience durant plus d’une semaine. A son réveil, il était orphelin, et seul. Seul ? Non, car il était entouré de plus de monde qu’il n’en avait jamais vu. Un vieil homme s’approcha de son chevet et, regardant avec pitié le gamin désemparé, lui fit ce discours.

Mikhaïl. Tes parents sont morts, ta sœur aussi, mais toi tu as survécu. Tu as fait le grand voyage, et tu en es revenu. Qu’as tu vu, que sais-tu maintenant de plus que les autres ? Nous l’ignorons, et toi aussi probablement. Mais je te fais cette offre : demeure avec nous, approfondi tes connaissances, et contribue à chercher la vérité sur le mystère qui entoure la mort. Acceptes-tu ?

Face à ce discours pour le moins étrange, Mikhaïl ne put répondre, et la foule se clairsema peu à peu. Seul demeura avec lui le vieil homme, plus immobile qu’une statue, plus muet qu’un rocher. Il demeura là longtemps, très longtemps, ignorant les questions, les larmes et les menaces de l’enfant qui finit par s’endormir, épuisé. Il se réveilla le lendemain, piocha dans le plateau rempli de victuailles posé à son attention, et la veille de l’homme recommença. Elle dura des jours, durant lesquels l’enfant terrifié ne savait plus que penser, que croire. Mais il était intelligent, c’est aussi pour cela qu’on l’avait choisi. Pesant ses mots, il se leva et se planta devant l’homme.

J’ignore quel est ce voyage, j’ignore même si je l’ai fait. Mais je veux savoir, je veux savoir ce qui se passe après. Je veux retrouver mes parents.

Gémit-il lamentablement. Sans lui parler, le vieil homme se leva est sorti. Mikhaïl était initié. Il faisait partie de l’Organisation. Il venait tout juste d’avoir 8 ans et de devenir orphelin.

Au cours des années passées ici, Mikhaïl découvrit beaucoup de choses sur l’Organisation. Une société secrète fondée sur le culte de la mort et la connaissance de l’après mort, du grand voyage, de l’au-delà, quelque soit le nom qu’on lui donne. Ses adeptes étaient recrutés en fonction de leur expérience avec la mort, et leur initiation permettait de savoir s’il étaient aptes à devenir gardien du secret si bien gardé de l’après vie. Le garçon ne se souvenait de rien après avoir avalé le poison, mais cela ne semblait pas troubler les membres de l’Organisation.

La société devint une vraie famille pour le gamin privé de repères. Elle lui enseigna la lecture et l’écriture, le maniement des armes, la philosophie, les arts… tout ce qu’un enfant se doit de savoir. Son mentor, qui demeurerait avec lui jusqu’à ce que son initiation soit terminée, était le vieil homme qui se tenait à son chevet : Théodorus. Après l’avoir détesté, le petit se mit à l’aimer, jusqu’à le considérer comme un père de remplacement.

Je passerais sur les longues années à étudier la philosophie et la religion, les longues années consacrées à l’étude de la mort et de ses mystères, pour me consacrer sur le principal. Une fois que Mikhaïl eut 12 ans, ses courts prirent un nouveau tournant. Théodorus avait petit à petit pris connaissance des pouvoirs latents du jeune garçon, et l’Organisation décida de les mettre en pratique. Cette période fut douloureuse pour le jeune garçon, car son don d’empathie l’empêchait d’être avec plus d’une personne à la fois, de peur de se laisser submerger par les émotions d’autrui. Le chemin fut long et difficile, mais avec le soutien sans faille de Théodorus, l’enfant commença à développer son don, parvenant à isoler ses propres émotions de celles d’autrui, à faire un tri entre ce qui lui était possible de faire, de deviner. Une fois cette étape passée, l’Organisation décida de développer les pouvoirs du jeune garçon, au mépris de ses difficultés.

Comment implanter des visions horribles dans l’esprit de quelqu’un sans s’en retrouver submergé ? Comment avoir assez de force mentale pour résister aux assauts défensifs de l’autre esprit ? Comment puiser en soi le courage d’enfoncer de force ces images horribles, comment ne pas abandonner alors que la victime menace de devenir fou, ou pire encore ?
Mais l’Organisation était sans pitié, et à force de larmes, Mikhaïl parvint à maîtriser à peu près son pouvoir. Mais il était trop jeune encore pour résister à la fatigue, à l’envie de sombrer causé par ce genre d’exercice.

Lorsqu’il fut jugé prêt, l’apprenti son mentor partirent parcourir le monde, à la recherche de la vérité. Ce fut à ce moment là que le chemin de Mikhaïl croisa celui d’Alice Liebërt, alors tueuse à gages. On lui avait confiée pour mission d’abattre Théodorus, et il aimait son vieux maître plus que tout. Alice avait beau être très doué, elle ne savait pas qu’elle avait affaire à un empathique. Mikhaïl découvrit ses pensées et s’interposa pour l’empêcher de tuer le vieil homme.

Les deux jeunes gens se firent face, longtemps. Chacun pouvait tuer l’autre, et chacun en était conscient. Mais dans ce cas-là, pourquoi l’un des deux devait-il mourir ? Ce fut Mikhaïl qui finit par lâcher prise, et leva les mains en signe de reddition. Il ne voulait pas se battre, non. Pour quelle raison ? Parce qu’elle voulait donner à son mentor la chance de connaître la vérité, d’achever sa quête ? Qui était-il pour s’en empêcher ?

La jeune fille flairait le piège, mais il n’y en avait pas. Mikhaïl s’était écarté, bien décidé à offrir à Théodorus la vérité. Qu’importe si lui devait en souffrir ? Mais apparemment, Alice ne l’entendait pas de cette oreille, et refusa dès lors de tuer son mentor. Mais le jeune homme sentait qu’il lui devait une explication, qu’il fallait, sinon la convertir à leur quête, du moins leur expliquer. Ce qu’il fit, durant des heures, répondant à toutes ses questions. Curieusement, quelque chose venait de naître entre les jeune gens. De l’amitié ? Etait-ce possible, entre ces deux pauvres gamins déracinés ? Peut-être une sorte de reconnaissance mutuelle, sans doute plus qu’une véritable amitié : une compréhension.

Mais Alice avait son travail, Mikhaïl un voyage à accomplir. Sans plus d’effusions, ils se séparèrent. Alice se promettait-elle de le revoir ? Le jeune garçon n’en savait rien, mais il avait ce sentiment diffus que quelque chose d’important venait de se passer, comme si petit à petit le destin se mettait en place. Mais il ignorait encore jusqu’où celui-ci allait le conduire.

La longue quête de Mikhaïl est de son mentor était sur le point de se terminer : ils avaient cherché longtemps, mais seule la mort leur délivrerait la connaissance de la vérité. Le jeune garçon venait d’avoir 14 ans : l’heure de son initiation aux mystère de l’Organisation. Jusqu’ici novice, il allait accéder au cercle très fermé des initiés. Comment ?

Une nuit, Théodorus lui fit ingérer plusieurs drogues, censées l’aider à plonger dans un sommeil profond et à venir frôler les portes de la mort. Cependant, tout ne se passa pas exactement comme prévu : Mikhaïl tomba dans un profond coma qui dura plus d’une semaine. Le plus long voyage qu’ai connut l’Organisation jusque là. Mais tel un miraculé, le gamin se réveilla, ayant tout oublié de son expérience. Seul flottaient quelques bribes de phrases dans sa conscience : « tu dois te mettre en quête » et « les dragons sont la clé ». Au cours de son parcours, le jeune homme avait découvert que pour beaucoup de cultures, les dragons représentaient les messagers de la mort ? Etait-ce vrai ? Sa quête venait de prendre un nouveau sens : il avait une mission.

Et comment mieux l’accomplir qu’en se pliant à son instinct, qui lui intimait l’ordre de devenir dragonnier ? Et pour cela, quoi de mieux que de rentrer dans une école fondé par des dragonniers, pour former les générations futures ?

Voilà donc résolu le mystère de la venue de ce garçon sans le sou dans cette école. Il a une quête à accomplir, et celle-ci ne s’achèvera qu’avec la connaissance de la vérité. Est-elle réellement détenue par les dragons, qui s’avérerait être plus que des animaux, de véritables êtres initiés aux mystères de la vie ? Seul l’avenir nous le dira.

• Famille : Sa mère, Amelis, était couturière, et son père Noah était bûcheron. Ils sont morts tous les deux (voir histoire), tout comme sa sœur Noélie, 2 ans.
• Liens : Il connaît Alice Liebërt pour l’avoir rencontré il y a environ 2 ans, seulement, il ne s’en souvient pas.
La seule personne qu’il connaisse, se rappelle et qui est encore en vie est Théodorus, son mentor.

Invité

Moi j'aime bien ta fiche ^^ Donc ton perso par la même occasion xD
Jte dis bienvenue n.n

Mais juste un truc qui me dérange un peu :/ (Je suis pas admin je le sais, je fais que le commentaire x3 )

Citation :: -Psychose : il peut pénétrer dans les pensées de ses ennemis et y implanter des visions, qui ont toutes plus ou moins attrait à la peur où à l’horreur.

Est-ce que tu veux dire des visions qui font en sorte que les ennemis vont agir a la suite de ses visions ou ce n'est que des images pour les déstabilisés ? Parce qu'il faut pas oublier que ton perso ne pourra peut être pas en mettre dans les esprits de tout le monde non plus :/ Il y a sans doute des perso qui pourront les bloqués..

(Mais j'fais que dire aussi que j'adoooore ce pouvoir XD)

Bienvenu encoooore n.n

Sympa la fiche Razz

J'aime beaucoup Wink

Et bienvenue !

Invité

Merci! Et oui, pour les pouvoirs, tu fais bien de m'y faire penser^^

Evidemment, il ne peut pas en mettre dans tous les esprits : ceux qui sont plus forts que lui, ou qui possède des pouvoirs psychiques, ne sont pas ou peu atteint.

Mais sinon oui, il peut faire en sorte de manipuler leur comportement, ou plutôt, de l'influencer. Il ne peut rien leur ordonner de faire, seulement les "guider".

Bon alors...
L'avatar est à la bonne taille ! =)
Le code est bon ! =)
L'histoire est très bien imaginée ! =)
Pour l'age... 14 ans c'est un peu jeune, nous n'imposons pas d'age minimum mais nous conseillons 16 ans... Mais c'est à toi de voir ce qu'il convient de faire ! =)
Donc bah... Tu es accépté ! =)
Mais j'ai du mal à dire la maison... Pas Niar, pas Kiah'l je pense... Alystryn ou Elwing peut être...
Quelle est la maison qui, à ton avis, te conviendrait le mieux ?

Invité

Après avoir lu soigneusement les fiches, je dirais Alystryn.

Ce n'est qu'un avis bien entendu. Pour ne pas influencer ma présentation, j'avoue que je n'avais pas lu les descriptif des maisons, je suis donc désolé d'avoir un peu... fais un caractère qui pourrait se loger dans les deux.

Et pour l'âge, j'aimais bien l'idée d'un gamin qui aurait grandi trop vite, donc si 14 ans ne pose pas trop de problèmes, j'aimerais bien le garder.

Merci pour les compliments^^
Et pour la validation Very Happy

Bienvenue parmi nous! Très belle fiche selon moi! =)
Oui, Alystryn convient le mieux à ton personne je trouve, pour le reste tout est ok, l'âge ne me dérange pas mais faudra quand même être un peu réaliste, c'est qu'un gamin il ne pourra pas faire des choses aussi... grande que les autres! Hop, validé! =)