Arrivée au dortoir (PV Ménélia Adih'l Izbetha et… autre?)

[<--Le Hall d'entrée]

Lundi 14 Mars 10h15

Dommage que le dragon refuse mon offre... Il aurait bien apprécié ma compagnie s’il est capable de se gérer. D’autant plus qu’il aurait pu m’aider pour ma suite dans cette école. Enfin, peut-être une autre fois. Cette gamine pourrait bien un jour le mettre à bout et il repenserait à moi.

Cette pensée lui laissa un plaisir froid. Il entendit encore la morale de Glânz diriger vers son supposé maître puis se fut tout. Il ne voulait rien entendre de toute façon mais ne savait pas non plus qu’il devrait revoir Ménélia seulement quelques minutes plus tard.

Ainsi, il se mit à imaginer son œuf de dragon.

Voyons voir… Gros? Petit? Rouge? Vert? Blanc? Et pourquoi n’aurait-il pas déjà éclo?

Cette remarque lui fit accélérer le pas. Non par angoisse mais plutôt par curiosité et soif d’intérêt.

Un œuf. Un dragon. Comment vais-je l’appeler… Alirw? Alweg? Alewang? Alewen! Oui, je crois que ça fera.

Son sommeil de ce soir sera sûrement riche en péripéties. Il voit pour la première fois plusieurs dragons et vit maintenant dans une école de dragonniers ! De quoi favoriser la création de rêves les plus fous…

Il pénétra dans le couloir menant vers le dortoir. Un professeur, devinant qu’il se trouvait à être un nouvel élève, le conduisit courtoisement au bon endroit. Après lui avoir demandé son nom, il se rendit vers un lit vide et lui présenta. Bien sûr, c’était le sien. Comme à l’arrivée de chaque nouveau, il fut bien analysé par tous et toutes qui s’y trouvaient. C’était un lit simple, arrangé d’une commode et d’une petite armoire de bois. Bien heureusement, ils avaient une serrure et la clé fut donnée à V par l’enseignant. Les draps étaient de couleurs foncées et le lit juste assez confortable.

Un objet après l’autre, il les sortit de son sac. C’était l’heure du rangement.

Après sa petite rencontre foudroyante avec le nouvel élève,Ménélia c'était souvenue que si jamais elle ne se dépêchait pas,elle allait être en retard à ses cours.Elle avait laisser Glänzender à ses occupations.De toute façons,il était maintenant trop gros pour entré dans les dortoires..

Entrant dans les dortoires assimilé aux résidents des Kiah'l,Ménélia prit une petite clef dans sa poche et ouvrit la porte de sa chambre.Elle ne savait pas pourquoi,mais elle ne se trompait jamais de porte,contrairement à de nombreux élèves,qui venait parfois la dérangé au mauvais moment.La jeune adolescente entrat dans sa chambre et refermas la porte.Sa petite chambre était bien organisé,toute bien classé.Sur son étagère reposait les livres qu'elle avait besoin pour son prochain cours.Au passage,elle prit une petite pile de feuille.Sur celle-ci,de nombreuse phrase était écrite en italique et de façons centré.En faite,Ménélia était une compositrice de chanson.Elle ne savait plus combient de chanson elle avait écrite...Souvent,cela parlait de son enfance douloureuse ou encore,des moments passées,mahleureux ou heureux.

En sortant de sa chambre,un élève passat en coup de vent à côté d'elle et la heurtat à l'épaule.Tout les livres et feuille de Ménélia tombas au sol.Visiblement,cette élève était pressé.

«Ne t'éxcuse pas surtout ! »dit Ménélia,furieuse.

Soupirant de lassitude,la jeune femme se mit à quatre patte et commenças à ramasser ses affaires,tout éparpillé sur le sol.Alors qu'elle recomptait le nombre de feuille qu'elle avait entre ses mains,elle s'apperçue qu'une manquait à l'appelle.Fouillant le sol du regard,elle la trouvas,non loin de là.Alors qu'elle se dirigeais vers elle à quatre patte,elle vit des pieds sortir d'un chambre et se pauser directement sur sa feuille.

«Sa t'embêterais de te pousser !?»Dit Ménélia d'une voix offusquer

Puisque la personne en question ne retiras pas son pied,Ménélia levas les yeux vers le haut.Quelle ne fut pas sa surprise en reconaissant le garçons de tout à l'heure.La jeune adolescente ralavas un commentaire en se rappellant l'avertissement de Glänzender.

Géniale...Encore lui...En plus,sa chambre est juste en face de la mienne...Si on parle de chance...

Après avoir déballé toutes ses affaires, Velinn sentit qu'il avait oublié quelque chose... Mais oui, son œuf! Il fit le contour du lit et l'aperçu. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt? Il y a à peine quelques instants, c'était sa seule préoccupation. Sûrement le professeur... L'œuf était emballé dans une boîte carré de sa taille, enroulé d'un vieux chiffon jaune et attaché par une mince corde. Bien sûr, l'idée de croire que c'était son œuf de dragon n'était qu'une présomption. Il détacha gracieusement les ficelles puis développa le papier. Velinn était attentif et ouvrit délicatement (un peu trop même) la boîte.

L'oeuf d'Alewen était ovale et sans aucune difformité. La texture était lisse comme une coquille d'œuf et son poids était encore léger. Il était bleu pâle couvert de lignes multiples en bleu foncé. Mirodenn, son maître, lui avait déjà apprit que chacune de celles-ci avaient une signification particulière. Pour les connaître, il devra attendre le prochain cours de draconologie. V le prit dans ses bras et le tourna dans tous les sens. Il s'en émerveilla et un sourire enfantin se forma dans les mailles de son visage. Il le posa sur le lit.

C'était maintenant l'heure d'aller visiter la complexité de cette école. Il laissa tous ses possessions dans sa chambre excluant son poignard et son pendentif. Sa main tourna la poignée et V sortit. Ce qu'il vit le laissa décontenancé. Sa jeune et intrépide ennemie était au sol, en train de ramasser des feuilles. Sa porte, encore ouverte était devant elle, devant lui, devant la chambre de Velinn! Voilà qui tombait bien... ou mal.
Velinn lâcha la poignée de porte et mit un pied sur une partie de la feuille la plus proche pour qu'elle le regarde.

- Alors, je suis toujours un étranger? Si, bien sûr. Je viens de cambrioler la chambre juste devant la tienne. Malheureusement, je n'y aie rien trouvé d'autre que ce pendentif. Ça te plaît comme histoire? Bien sûr, je pourrais ajouter des détails comme je suis le fils d'un des Fondateurs, banni de cette école qui est venu chercher un trésor qu'il avait camouflé dans sa chambre.

V cherchait toujours indirectement pourquoi Ménélia s'était flanqué devant lui dès qu'il était entré dans l'école.

Je m'étonnerais à dire que cette fille serait un leader étudiant vu son comportement... Elle viendra tôt ou tard à bout de me le dire.

«Mais oui,biensûr ! Et comme tu était en manque d'ami,tu est venue voller l'oeuf de dragon qui reposait étrangement dans cette chambre !»répondit Ménélia en fesant mine de trouver la situation agréable.

Ce qui énervait la jeune femme,c'était particulièrement le sourire provoquateur du jeune homme.Sa moitié du visage défiguré de la dérangerais pas vraiment.Ce n'était pas le premier garçons étrange qu'elle recontrait...Malgré tout,le faite qu'elle sois carrément à genoux devant lui était quelques peu embarassant.La jeune femme mie sa main sur la feuille et levas un regard quelques peu frustré sur le nouvel élève.

«Ne te gêne pas surtout,j'adore être à quatres pattes devant les gens comme une bonne...»Dit-elle,éxaspéré.

Ménélia fut obligé de se relever et de laisser la feuille par terre.Elle n'avait pas envie de rester accroupie devant lui,comme sa servante.La jeune adolescente se contentas d'aller cherché ses livres et de prendre le reste de ses affaires,avant de prendre la clef dans sa poche et de vérouillé la porte.

Bas,j'aurais qu'a la ramasser dès qu'il seras partit.La seule chose qu'il pourrait faire,c'est la lire.De toute façons,c'était mon devoire d'Animologie...Ha mais non,je l'est entre mes mains,donc sa dois être...Ho non !

Ménélia constatat avec horreur que la feuille qui manquait était celle de la dernière chanson qu'elle avait écrite.La jeune adolescente se retournas,les yeux horrifié..

Trop tard...

Déjà,elle voyait la feuille entre les mains du jeune élève,les yeux scrutant le bout de papier avec intérêt.

Et merde...

- Allons, allons. Il est tout à fait normal de s’agenouiller devant les plus forts. En disant ça, je ne conteste aucunement ta force mais je m’assure de la mienne.

Ménélia se résolut à se relever. Avant qu’il n’est pu dire mot, elle s’était déjà cloîtré dans sa chambre. Il entendit le « tic » de la serrure et comprit qu’il n’était pas le bienvenu. Rare était les fois où l’on s’embarrait dans sa propre chambre si ce n’est que pour cacher quelque chose.

Susceptible… Dommage que son dragon ne soit pas là pour redresser la situation. Ils se sont peut-être disputés à nouveau, qui sait? Bof… Ça ne me regarde plus vraiment, maintenant que j’ai le mien.

Velinn regarda sous son pied et aperçu la feuille. Il voulut éviter de la lire mais ne put s’y résoudre lorsqu’il lut les premières lignes.

Ma solitude est froide
Tel un glaçon qui me
perfore.
Dieu!
Ce que je donnerai
Pour une parcelle de
réconfort.

J’admets mes tords,
Même si la liste est plutôt longue

Je cherche un être cher,
Qui saurait me sortir de l’ombre

Hey !

Cesser de me martyriser,
Je frôle la crise de nerf.

Mon cœur me murmure à l’oreille
Mais quand va-t-il se taire!

Mes larmes me noies
Je nage en plein déluge
Seul à la dérive
La culpabilité me gruge!

Enh! enh!

C’est dur de vivre quand l’orgueil est blessé

Quand la personne que l’on aime, s’amuse à jouer les aveuglés

Asssurément je tombe,
prisonnier de ses pentes glissantes

J’aurais des cicatrices
Mais la guérison sera lente!

Refrain (2x) :
Ha hue

J’aimerais que Dieu comprenne l’ampleur de mes sentiments

Saches que je suis vrai
Comprennes que je suis franc

Je n’aie pas à me plaindre
Mais je n’en peu plus de cette pluie qui tombe

Je pris pour un brin de soleil
Mais l’horizon est sombre

Ta présence me trouble
Je ne prends plus la pression

Je reste sans réponse
Et j’ai tellement de questions

Je me perds ton regard
Comme dans un profond labyrinthe

Que tu le réalises trop tard
Demeure ma plus grande crainte

Mais parles-moi
Racontes moi,
Vite fais-moi savoir

Cette torture est un vide
Et m’entraînes vers le désespoir!

Si c’est pour toi un jeu,
J’abandonne ta partie.

A ce jeu personne ne gagne
Et ça c’est garanti!

La solitude
Dans ton regard,
Y’a plus d’espoir
Tu peux comprendre
Tu peux le croire
J’en suis consciente
Tes sentiments
Ça me tourmente
Tu peux me croire
De toute façon
Tu auras une place
À mes cotées
Je serai toujours là
Pour t’écouter!

Refrain (4x) :
Si j’ai les yeux rouges,
C’est que je pleure des larmes de sang
Je marche vers le néant
Jusque qu’à ce que la pénombre me trouve.

Velinn était éberlué. Si ce texte venait vraiment d’elle, c’est qu’elle avait du talent. Son opinion sur Ménélia commença peu à peu à se déformer. Il sourit encore une fois, puis glissa la feuille sous la porte de son auteure.

- Joli texte…

Il était sincère. Son regard examina un instant la porte. Il n’attendait pas vraiment de réponse en fait. Surpris, il se résolut finalement à continuer sa marche après avoir fermé et barré sa porte de chambre. Il sifflota un air inconnu, détendu. Les mains dans les poches, il tourna au premier coin pour voir la suite du bâtiment.

Ménélia restat en retrait.tendit que l'adolescent lisait son texte.Tenant ses livres,elle les serraient très fort.

-Jolie texte...

Ménélia se sentit éxtrêmement ridicule alors que le jeune homme glissat la petite feuille sous sa porte.Et même elle,qui avait réponse à tout et réplique à tout,elle restat silencieuse alors que Velinn passat à côté d'elle.Alors qu'il était rendue au bout du couloir,elle hurlat,presque comme un crie de déséspoire :

«Ce n'est pas moi qui l'est écrit ! ...»

Le garçons s'arrêtat,et Ménélia sentie son coeur battre extrêmement vite.Cette révélation semblais drôlement l'intiguer.

«Je l'est trouvé,par hasard...»mentit-elle,la voix nettement moin agressive et confiante que quelques secondes plus tôt.

Ménélia sentie son coeur lui crié à l'oreille.Elle détestait se mentir à elle même,mais en même temps,elle ne voulait pas passer pour une stupide sentimentale..Elle détestait se sentir inferieur aux autres.De plus si c'était ce garçons arrongant et déplaisant.

«Si tu trouve ça si "jolie",alors sa veux dire que tu sais ressentir des émotions ! Première chose qui laisse croire que tu n'est pas anormal..»dit-elle,la voix soudainement agressive et sarcastique,pour changé de sujet.

Alors que Velinn tournait le coin, il entendit un hurlement du couloir de sa chambre. Bien sûr, ce fut Ménélia qui était maintenant tout proche. Il ralentit le pas de sa marche mais tourna toujours. D'un côté, il n'avait jamais voulu savoir qui avait écrit ce texte et cette jeune fille n'avait aucune raison de le lui dire... Peut-être cache-t-elle quelque chose ou a-t-elle honte... Il tourna sa tête de côté.

- D'accord, si cela te plait vraiment de me le dire...

En entendant une telle véhémence dans le cri de cette fille, il émit mentalement l'hypothèse que c'était faux et qu'elle mentait. Bien sûr, ce n'était qu'une banale supposition sans fondement. De plus, son opinion vers elle revint presque comme avant, c'est-à-dire d'une personne sans culture avec des problèmes psychologiques mineurs, juste assez pour rester en liberté. Elle ne pouvait sortir directement d'un asile psychiatrique, quand même. C'est sûr que là, Velinn allait un peu loin mais se plaisait à imaginer son histoire, aussi grotesque soit-elle.

Il ne connaissait pas encore très bien les caractères des gens de chacune des maisons de l'école mais avait entendu dire que les Niars avait tous une difficile histoire derrière eux. Si on en revient à sa première hypothèse, cette fille ne devrait pas être dans sa maison et celle des Kiah'ls. Ha tiens, il se considérait déjà comme l'un des leurs... C'était bien pour l'intégration, ça.

Velinn qui venait de terminer son mot d'acquisition se félicita de ne rien avoir ajouté qui puisse de nouveau l'offenser. Saurait-elle tenir le coup? Maintenant qu'il connaissait une bonne partie de son caractère turbulent, il ne savait pour autant jusqu'à qu'elle point elle pourrait tenir à ses provocations sans se mettre à devenir brutale et violente. Il se mit donc à ressentir de la lamentable pitié pour cet être qui avait selon lui, un déficit mental...
Il décida simplement d'éviter de lui parler pour ne pas être tenté de lui projeter à nouveau de sanglantes répliques au visage. Ainsi, ce parasite le quitterait-il pour retourner d'où il venait.